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Situation sécuritaire au Mali : Zoom sur la cartographie des attaques subies
Publié le vendredi 9 avril 2021  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Le Gouverneur de la Région de Mopti et la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA en visite de soutien dans le village de Peh
Suite à une attaque perpétrée, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2019 contre le village de Peh, dans la région de Mopti, le 18 novembre dernier, le Gouverneur de la Région, Abdoulaye Cissé et Fatou Dieng Thiam, la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA, y ont effectué une visite.
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Les régions du Mali ont connu des fortunes diverses dans les souffrances qu’elles endurent sous les coups des attaques terroristes. Selon le rapport trimestriel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ; rapport couvrant la période de janvier à mars 2021, la situation sécuritaire de notre pays laisse toujours à désirer.

La Minusma et les groupes armés signataires ont en effet subi 92 attaques asymétriques. La Région de Mopti a été la plus touchée, comptant 53 attaques contre 4 pour celle de Ségou. Ces deux régions totalisent ainsi 62% des attaques, alors que le Septentrion en a enregistré 35, dont 15 dans la Région de Tombouctou et 7 dans celle de Kidal. Ménaka et Gao en ont respectivement connu 2 et 1 attaques.

Ces chiffres révèlent une recrudescence des activités terroristes dans cette partie du pays. Le tableau funeste dépeint dans cet énième rapport du secrétaire général vient encore attester que nos forces de défense et de sécurité paient un plus lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme : elles ont été visées par 47 attaques qui ont fait 100 morts, dont 26 éléments de l’armée, 3 de la garde nationale, 3 de la police et de la gendarmerie, 66 membres des groupes armés radicaux et 2 personnes appartenant aux groupes d’autodéfense. Au moins 102 personnes ont été blessées, dont 77 militaires, 5 gardes, 8 policiers et gendarmes et 12 civils.

Sur les trois mois concernés par ce rapport, celui de janvier a été le plus meurtrier pour nos forces armées et de sécurité. Deux attaques, perpétrées le 24 janvier, étaient dirigées contre les camps de Boulikessi et de Mondoro, situés respectivement à environ 114 et 140 km à l’est de la ville de Douentza. Elles ont fait six morts parmi les FAMa (4 à Boulikessi et 2 à Mondoro).

En outre, 6 éléments ont été blessés à Mondoro et 12 autres à Boulikessi, dont 7 gravement. L’ennemi ne s’en est pas tiré indemne. Il a enregistré une trentaine de morts lors de ces attaques et y a laissé une quarantaine de motocyclettes. Le 3 février, un autre camp des FAMa, situé près de Boni, dans le Cercle de Douentza, a été la cible d’une attaque qui a fait 10 morts et 7 blessés parmi les soldats, ainsi que 20 morts dans les rangs des groupes armés radicaux.

André SEGBEDJI
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