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Nioro du Sahel : la protection des femmes et des enfants en temps de guerre
Publié le vendredi 6 septembre 2013  |  AMAP-Kangaba




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La salle de conférence du Carrefour des jeunes de Nioro du Sahel a abrité les 30 et 31 août, un atelier de formation des forces armées et de sécurité sur les droits humains dans les conflits armés. Placé sous la présidence du préfet du cercle, le lieutenant colonel Almahamoud B. Touré, la session de formation visait à promouvoir le droit et la protection des femmes et des enfants en temps de guerre.

Les théâtres d’opérations militaires favorisent les violations des droits de l’homme. Depuis 1995, l’Etat-major général des armées a, par conséquent, intégré dans les programmes de formation militaire, le concept du droit international humanitaire avec un accent particulier placé sur le droit et la protection des femmes et des enfants pendant les conflits armés. Il entend aussi accompagner la mise en œuvre des droits et protection des femmes et des enfants au sein des forces armées et de sécurité.

L’Etat-major général des armées, ONU-Femmes et les Pays-Bas ont ainsi initié cette session de formation pour sensibiliser les participants sur la problématique des droits des femmes et des enfants dans les conflits armés, les former au concept du droit des femmes et à une meilleure compréhension de diverses résolutions.

La centaine de participants a ainsi suivi des exposés sur le code de conduite des forces armées et de protection des femmes et des enfants pendant les conflits armés, l’assistance sécuritaire et humanitaire à l’égard des populations pendant les conflits armés.

Dans son discours de clôture, le préfet du cercle, le lieutenant colonel Almahamoud B. Touré, a invité les participants à exploiter les connaissances acquises pour faire du respect des droits des femmes et des enfants en cas de conflits armés, un reflexe et une réalité.

A la fin des travaux, les participants, par la voix du colonel Salif Dao, ont exprimé leur satisfaction d’être mieux outillés pour respecter et faire respecter les droits des femmes et des enfants dans les conflits armés.

M. DIAKITE

AMAP-Nioro du Sahel


Kangaba : la contribution des jeunes à la réconciliation


Le préfet du cercle de Kangaba, Komba Samaké, a présidé lundi la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale de la jeunesse reportée du 12 août au 2 septembre à cause du 2ème tour de l’élection présidentielle.

Les Nations Unies, suivant un recommandation de la conférence mondiale des ministres responsables de la jeunesse tenue à Lisbonne, ont en effet déclaré le 12 août, Journée internationale de la jeunesse. Le thème national choisi cette année est : « Contribution de la jeunesse à l’effort de réconciliation nationale, la consolidation de la paix et de la solidarité ».

La région de Koulikoro a décliné ce thème en : « Paix et sécurité dans le milieu des placers ». La direction régionale de la jeunesse et des sports de Koulikoro et le conseil régional de la jeunesse ont décidé de délocaliser les festivités afin d’en faire une activité régionale tournant entre les différentes localités. Kangaba accueille ainsi l’édition inaugurale.

La directrice régionale de la jeunesse et des sports de Koulikoro a toutefois précisé que la journée est célébrée depuis 2005 au Mali. Elle s’emploie à permettre à la jeunesse de s’affirmer à travers des activités citoyennes et de s’informer grâce à une conférence sur un thème en rapport avec les réalités du moment et du milieu.

En rapport avec le thème national et suite aux évènements de mars 2012, elle jugera qu’il est plus que jamais temps pour la jeunesse de s’unir plus solidement que d’habitude, de parler le même langage, de se tolérer pour bâtir une nation forte.

Le préfet du cercle a évoqué une cérémonie capitale car il s’agit de la jeunesse, l’avenir de la nation et a salué le choix de Kangaba pour abriter cette première édition délocalisée.

Le thème choisi par la région a été largement débattu au cours d’une conférence débat à laquelle a assisté un public nombreux venu des 9 communes du cercle de Kangaba. Le conférencier, professeur d’histoire et surveillant général de l’Institut de formation de maîtres de Kangaba, a défini les concepts de paix, sécurité, placer, nation, Etat, réconciliation nationale. Il a ensuite identifié les avantages et les inconvénients du travail des jeunes dans les placers et sensibilisé les jeunes en vue de leur participation à la réconciliation nationale.

S. DOUMBIA


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