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Mali : Un membre d’un convoi de la MINUSMA tué dans une attaque dans le Nord
Publié le jeudi 1 juillet 2021  |  aa.com
Patrouille
© aBamako.com par Momo
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou
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Un membre d'un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a été tué, mercredi, dans l'attaque d'un convoi de la mission onusienne dans le nord du Mali.

"Je condamne fermement l'attaque menée ce jour par des hommes armés non identifiés contre un de nos convois logistiques à Almoustarat, entre Tessalit et Gao", a indiqué le chef de la MINUSMA El-Ghassim Wane dans un tweet relayé par le site officiel de la MINUSMA.

Un contractuel national de la MINUSMA a été tué dans l'attaque, a-t-il déploré. Aucune revendication n'a été enregistrée par rapport à cette attaque, mercredi à 20h GMT. C'est la deuxième attaque contre la MINUSMA en moins d'une semaine.

Vendredi dernier, une base opérationnelle temporaire de la mission onusienne a été attaquée par des hommes armés non identifiés, au moyen d'un véhicule piégé, dans la région de Gao. Selon un bilan fourni par la MINUSMA, douze Casques bleus allemands et un Casque bleu belge ont été blessés dans l'attaque.

La Mission multidimensionnelle intégrée de l'ONU pour la stabilisation du Mali a été créée par la résolution 2100 du Conseil de sécurité du 25 avril 2013, pour appuyer le processus politique dans ce pays et effectuer un certain nombre de tâches d'ordre sécuritaire. Elle dispose d'environ 13 000 soldats sur le terrain, mais aussi de plus de 2 000 policiers et de personnels civils. Son mandat été prorogé d'un an, mardi, par le Conseil de sécurité à travers la résolution 2584. Le Conseil a motivé sa décision de proroger le mandat de la MINUSMA par "la détérioration constante de la situation politique, des conditions de sécurité et de la situation humanitaire au Mali, en raison notamment de la persistance de nombreuses attaques perpétrées par des groupes terroristes", ainsi que par "l'impérieuse nécessité de respecter la période de transition de 18 mois qui a été décidée lors de la réunion des chefs d'État de la CEDEAO le 15 septembre 2020".
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