Il nous revient, de bonne source, que le département chargé des transports est dans une logique irréversible de mettre un terme au vol à ciel ouvert.
Suite aux dénonciations par voie de presse et sur les réseaux des usagers, la Direction de l’Autorité Routière aurait décidé de mettre fin aux activités des journaliers chargés de la gestion des barrières au niveau des postes manuels. Et ce n’est pas tout. Sur instruction du ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, l’autorité Routière à entrepris un processus de numérisation du système de péage au Mali. Une étude de faisabilité serait en cours et devrait situer les difficultés et montrer la voie à un changement de management desdits postes de péage. Elle devrait permettre aux usagers de signaler les cas de vols de recettes par les agents, sur le dos du contribuable. Et pour couronner le tout, l’administration de Madina Sissoko veut apporter une nouvelle touche, qui consiste à payer les péages via les instruments de paiement électronique comme Orange Money.
Toujours selon nos sources, le département des Transports et des Infrastructures, en vue d’assainir le secteur du péage au Mali, compte réduire l’effectif trop élevé des agents dont le coup pèse lourdement sur les moyens d’entretien des routes de plus en plus impraticables. En effet, c’est à cause des évasions de recettes, au moyen de tickets parallèles, que l’Etat n’arrive plus à assurer convenablement l’entretien des routes. L’objectif serait de garantir une gestion harmonieuse des ressources générées par les postes de péage. Et pour rappel, l’Autorité routière compte en son sein au moins 450 agents de péage pour 24 postes à travers le pays. Certains postes sont informatisés, mais d’autres par contre sont manuels avec une gestion des barrières que rend problématique la circulation de vrais-faux tickets.