Avec plusieurs questions au centre de cette tension : les autorités maliennes vont-elles conclure ce fameux accord avec une société du groupe militaire russe Wagner ? Des mercenaires russes vont-ils bientôt s’implanter au Mali ? Et pour faire quoi précisément ?
« Le Mali ne parait pas prêt à renoncer à ce contrat », affirme Jeune Afrique. « Mercredi dernier, le Premier ministre Choguel Maïga avait déjà prévenu : "Il y a des zones abandonnées qu’il faut occuper aujourd’hui. On ne peut pas les laisser vides. […] On ne peut pas nous interdire d’acheter du matériel à un pays avec lequel on a un accord parce qu’un autre ne veut pas ?" Sans désigner nommément la France, il avait ensuite ajouté : "on ne peut pas nous empêcher d’envoyer des gens être formés dans un pays donné parce qu’un autre pays ne veut pas. Ne faut-il pas avoir de plan B ?" Cela n’a pas empêché Florence Parly, la ministre française des Armées, de faire à nouveau preuve de fermeté, hier, lors d’une visite à Bamako, pointe Jeune Afrique. Elle a répété, avant de rencontrer son homologue malien, le colonel Sadio Camara, que la France "n’allait pas pouvoir cohabiter avec des mercenaires". »... suite de l'article sur RFI