Dans une déclaration rendue publique, le 21 septembre 2021, par le Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), dirigé par Yacouba Katilé, président du Conseil Economique Social et Culturel (CESC), il ressort que les travailleurs sont les premières victimes de la crise que le Mali traverse. « La CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), la France, le Niger doivent arrêter leurs empiètements injurieux contre notre pays…», indique l’UNTM, la première et la plus grande centrale syndicale au Mali.
L’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) précise dans sa déclaration qu’elle est ulcérée par le vacarme contre le Mali, Etat souverain, peuple d’honneur et de dignité qui entend nouer, renforcer ses liens d’amitié de coopération avec d’autres partenaires. « La CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), la France, le Niger doivent arrêter leurs empiètements injurieux contre notre pays, son peuple, son Gouvernement qui ne sont à la solde de personne, mais surtout qui savent répondre au coup par le coup, n’eut été un sens élevé de la décence héritée des ancêtres. Les travailleurs sont les premières victimes de la crise que le Mali traverse », révèle la déclaration de l’UNTM, sous la plume de son secrétaire général, Yacouba Katilé.
Aussi, l’UNTM exprime son soutien au Gouvernement malien pour signer tout accord susceptible de renforcer davantage nos capacités d’endiguer le complot international ourdi contre le Mali.
« Aujourd’hui, comme demain, l’UNTM soutient la politique du Gouvernement de la Transition de donner la parole au peuple, à travers des concertations nationales, car ‘’si on ôte la parole au peuple, il finira par la prendre’’, selon un Général, ancien Président de la République. Donc, il appartient au peuple et rien qu’au peuple d’entamer la Transition avec la cadence qui lui convient », souligne la déclaration de l’UNTM.
A signaler que cette déclaration de l’UNTM intervient au moment où la communauté internationale (l’Union Européenne, la CEDEAO…) soupçonne le gouvernement malien d’avoir l’intention de signer un accord militaire avec la société privée Russe, Wagner.