PolitiqueLe président Nana Akufo-Addo,Président en exercice de la CÉDÉAO en visite àBamako, hier: l’organisation sous-régionale reste intransigeante sur le délai de la Transition
Le Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo était dans notre pays, hier dimanche 17 octobre 2021 pour quelques heures, dans le cadre d’une visite de travail , mais aussi et surtout porteur d’un message des chef d’Etat de la CEDEAO qui ne cautionneraient aucune prolongation de la Transition .
A son arrivée, il a été accueilli par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta qui était accompagné par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, le président du Conseil National de Transition, le Colonel Malick Diaw, le Président de la Cour Suprême, plusieurs membres du Gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Mali, entre autres.
Quelques instants avant que le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO n’arrive, c’est le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, M. Goodluck Jonathan qui a foulé le sol malien.
Il est important de préciser que lors de la dernière session extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements avait fait savoir qu’elle demeure très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections prévues en République du Mali pour fin février 2022. C’est pourquoi, elle avait réitéré sa demande pour un respect strict du calendrier de la Transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022. Tout de même, la Conférence avait demandé aux autorités de la Transition de soumettre au plus tard à la mi-octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour les élections de février 2022. Par ailleurs, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements avait laissé entendre que seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre (…)