Gravité de la situation : La PUMA interpelle les autorités de transition

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Publié le lundi 8 novembre 2021 | Le Pays

Des leaders d’associations et de mouvement réunis au sein d’une plateforme dénommée Plateforme Unie pour le Mali « PUMA » ont alerté les autorités de la transition sur la gravité de la situation au Mali. C’était le vendredi dernier, sur l’égide Moctar Ousmane Sy.

« Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour passer en revue la situation générale du Mali, alerter collectivement sur la gravité de la situation et exhorter les autorités à mener des actions fortes pour alléger la souffrance des populations. C’est un premier signal fort émanant de 28 organisations et leaders maliens », affirmé Cheick O Diallo, membre de la plateforme.

La nouvelle coalition mise en place le vendredi dernier dénonce les difficultés que traverse le Mali actuellement. « Nous, leaders d’association, mouvements et acteurs de la société civile réunis à la bourse du travail ce vendredi 5 novembre 2021 , après analyse de la situation sociale, politique, économique, et sécuritaire constatons avec regret une dégradation de la situation », ont-ils indiqué dans leur déclaration. La situation actuelle du pays, selon eux, est caractérisée par : la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité affectant le panier de la ménagère ; la privation de centaine de milliers d’enfants de leur droit fondamental à l’éducation consacré dans la constitution ; l’insécurité et l’escalade de la violence ; un déficit de justice social…

La PUMA invite ainsi les autorités à mettre fin à la souffrance des populations. « Tirant ces constats, nous avons décidé de faire front commun pour le Mali et pour les Maliens. Nous lançons un appel à toutes les forces vives de la nation à nous unir pour le bien-être de la population malienne », a précisé déclarer Moctar Ousmane Sy qui a invité les autorités de transition à apporter des solutions concrètes et immédiates aux problèmes auxquels font face les populations plongées dans le désarroi.

B. Guindo

Source : LE PAYS

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