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Mali : guerre sans pitié à la tête du patronat
Publié le jeudi 9 decembre 2021  |  Jeune Afrique
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du Conseil national du patronat (CNPM)
Bamako, Le 10 février 2020 Le Conseil national du patronat (CNPM) étaient face à la presse
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Depuis plus d’un an, deux hommes se disputent la direction du Conseil national du patronat du Mali et empêchent l’organisation de fonctionner. Menée par des groupements régionaux, une nouvelle tentative de médiation viendra-t-elle enfin à bout des divisions ?




La crise devient interminable au sein du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). Mardi 30 novembre, le cadre dit de « concertation des groupements professionnels et des conseils patronaux de régions » a réitéré sa « volonté de mettre en place une administration provisoire pour la gestion du patronat malien, qui traverse une grave crise existentielle ». Le communiqué dresse un état des lieux alarmant : le CNPM, dont « le fonctionnement est paralysé au détriment des intérêts des entreprises et de la relance économique », n’est dirigé par « aucun dirigeant légitime et reconnu », selon le document.

Depuis septembre 2020, le CNPM est l’objet d’une lutte acharnée : deux camps se disputent âprement le fauteuil de patron des patrons. D’un côté, celui du président sortant, Mamadou Sinsy Coulibaly, dit « Madou Coulou ». De l’autre, celui d’Amadou Sankaré dit « Diadié », qui était troisième vice-président du bureau sortant.

En septembre et en octobre 2020, chacun des deux hommes a organisé son Assemblée générale et s’est déclaré vainqueur. Puis une ordonnance judiciaire a autorisé Sankaré à occuper les locaux du CNPM, avant que Madou Coulou ne parvienne à la faire annuler. Une victoire de courte durée, car cette dernière décision a été annulée par la Cour d’appel. Résultat Sankaré s’est installé au siège du CNPM… bien qu’en octobre 2021 la justice a finalement estimé que les résultats des deux Assemblées générales tenues un an plus tôt étaient irrecevables. Retour à la case départ.

Source : Jeune Afrique
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