Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Tabaski 2022: A quelques jours l’incertitude ne faiblie
Publié le lundi 4 juillet 2022  |  L'Alternance
Vente
© aBamako.com par A S
Vente de moutons dans le cadre de l`opération Tabaski
La Vente de moutons dans le cadre de l`opération Tabaski se fait sur plusieurs places publiques à Bamako.
Comment


Le ministère des affaires religieuses et du culte a annoncé, dans un communiqué, que la fête de Tabaski sera célébrée à la date du 09 juillet prochain sur l’ensemble du territoire national. Réunie, dans les locaux de du ministère de l’Administration Territoriale, la commission nationale d’observation de la lune, après avoir recueilli toutes les informations auprès de ses représentants à travers le pays, a déclaré que le croissant lunaire « n’a été aperçu dans aucune localité du pays ». « Par conséquent, le jeudi 30 juin sera le premier jour du mois lunaire » de Dhul Hidjdja. La fête du sacrifice est célébrée le 10ème jour de ce mois du calendrier musulman. Cependant, le rituel de sacrifice à l’occasion de l’Aïd El Adha risque fortement d’être incertain pour de nombreux maliens cette année. La raison, tous les pronostics indiquent une considérable hausse du prix du mouton voire une rareté.



Plusieurs facteurs sont cités comme raison d’une flambée qui risque de priver plusieurs foyers de ce rituel, les prix des moutons sont « très élevés » comparativement à l’année dernière. Le facteur de l’insécurité, est cité comme raison principale de cette flambée. La cherté de l’aliment de bétail est également à prendre en considération et les spéculateurs qui œuvrent pour que les prix soient encore plus élevés.

Le prix de la bête n’est pas à la portée de tout le monde. Dans certains endroits de la capitale, le prix du bélier varie entre 100.000 et 500.000 Fcfa. La crise qui a court dans notre pays ne vient pas arranger les choses. Au contraire, la précarité gagne les foyers, car l’argent devient rare.

A quelques jours de la fête, une poignée de vendeurs déambulent à travers la ville de Bamako ou sont dans les points de vente. Ils reçoivent des « hé saga yé djoli » « le mouton coute combien », dès que le vendeur donne le prix, le demandeur prend la tangente sur la pointe des pieds ou avale sa salivent.

Les marchés de la capitale n’ont pas encore affiché leur affluence habituelle à quelques jours de la célébration de l’une des plus grandes fêtes musulmanes, communément appelée Tabaski.

La célébration de l’Aïd el-Adha, fête la plus importante pour les musulmans, représente un coût souvent lourd à supporter pour les familles maliennes, notamment à cause du covid-19, de la crise institutionnelle, de l’embargo et de la guerre en Ukraine.

M.Yattara

Source: L’ALTERNANCE
Commentaires