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Sikasso et Kayes : les enseignants suspendent leurs grèves
Publié le vendredi 7 octobre 2022  |  Autre presse
Atelier
© aBamako.com par MS
Atelier de cadrage et de planification opérationnelle de la phase II de DCAF
Bamako, le 28 octobre 2021. Le Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) a tenu, à l`école Aliou Blonden Beye, un atelier de cadrage et de planification opérationnelle de la phase II de gouvernance du secteur de la sécurité
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Les enseignants signataires du 15 octobre 2016 de Kayes et Sikasso sont rentrés en classe ce mercredi 5 octobre 2022, deux jours après la rentrée scolaire.

Mais ceux de Kayes envisagent de nouvelles mesures, si leurs doléances ne sont pas satisfaites.

A Sikasso, le mot d’ordre du boycott a été levé. Le Président de la synergie des enseignants de Sikasso, Yacouba Coulibaly, confirme que leurs revendications ont é été satisfaites. « Les collègues fonctionnaires de l’État ont été payés depuis le 20 et les collègues fonctionnaires des collectivités n’étaient pas encore payés jusqu’au jour de la rentrée. C’est ce qui a fait l’objet de la grève », dénonce Yacouba Coulibaly.

M. Coulibaly précise que la grève est définitivement finie, puisqu’elle était lancée pour le paiement intégral des salaires. Et cela est fait, dit-il.

Mais à Kayes, les enseignants grévistes n’ont pas encore eu gain de cause. Ils ont toutefois regagné les classes. Ces enseignants continuent tout de même d’exiger le départ du Directeur de l’académie d’enseignement de Kéniéba.

« Nous déplorons le mutisme des autorités par rapport au correspondance que la synergie de Kénieba leur avait envoyée. Au jour d’aujourd’hui, il n’y a aucun accord. Donc dans les jours à venir, on sera obligé d’entamer d’autres actions pour nous faire entendre », déclare Djibril Traoré, porte-parole de la synergie des enseignants de Kayes.

En attendant, les élèves de Kayes et Sikasso peuvent suivre les cours. Par contre, de nombreux autres élèves n’ont pas encore cette chance, à cause notamment de la fermeture des écoles dans les zones frappées par l’insécurité.

« Les conditions de travail et de vie de l’enseignant ne sont pas commodes au Mali »

C’est du moins ce qu’estime Ousmane Almoudou. L’enseignant reconnaît toutefois « une nette amélioration dans le traitement salarial ces dernières années ».

Source: Studio Tamani
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