Comme si la seule décision du gouvernement ne suffisait pas, l'AREMA a elle aussi décidé d’enfoncer le clou en brandissant une menace de manifestation au cas où les organisations interdites d’activités au Mali manqueraient d’obtempérer.
« L’Alliance pour la Refondation du Mali (AREMA), au nom de la population informe les organisations financées par la France qu’elles ont l’obligation de respecter scrupuleusement la lettre et l’esprit du communiqué Nº 42 du gouvernement de la transition immédiatement, autrement la population manifestera sans délai son désir d’y mettre fin par des moyens légitimes et légaux à sa disposition. » Tel est en substance le message véhiculé par ce mouvement de soutien à la transition au Mali. Ce, par le biais d’un communiqué publié dans la foulée de la décision gouvernementale.
Dans son communiqué, l’AREMA n’a pas manqué de signifier qu’elle « se retrouve parfaitement dans le communiqué du gouvernement en ce sens qu’il reflète véritablement le sentiment, la volonté et les attentes de la majorité des Maliennes et des Maliens engagés dans la voie de l’indépendance totale du Mali, y compris de l’aide déshumanisante et objet de chantages d’un partenaire tristement célèbre qu’est la France condescendante et arrogante.»