En 2022, 32 soldats et agents de police opérant lors de missions pour le maintien de la paix opérées par les Nations unies ont été tués lors d'attaques ciblées. La mission la plus dangereuse, comme c'est le cas depuis 9 années consécutives, et celle au Mali en Afrique de l'Ouest, a fait savoir l'organisation internationale vendredi.
Selon les chiffres onusiens, 28 soldats et quatre agents de police ont péri au cours de missions de maintien de la paix. Au sein de la mission au Mali seule, qui est visée par des attaques de militants islamistes, 14 Casques bleus ont été tués.
Ce sont ensuite les missions en République démocratique du Congo (13 tués), en République centrafricaine (4 tués) et au Liban (un tué) qui s'avèrent les plus meurtrières.
Les casques bleus qui ont péri sont de 13 nationalités différentes, et les victimes sont principalement des ressortissants du Pakistan ou d'Egypte.
Bilan le plus élevé depuis 2018
Le bilan mortel de 2022 s'avère le plus élevé depuis 2018, lorsque 38 Casques bleus avaient été tués.
Au cours des 12 dernières années ce sont près de 500 représentants des forces du maintien de la paix (494) qui sont tombés lors d'attaques ciblées. Ils ont été visés par des "explosifs improvisés, des lance-roquettes, des feux d'artillerie ou de mortier, des mines antipersonnel, des embuscades armées, des attaques de convois, des attentats-suicides voir même des assassinats ciblés", détaille l'ONU.