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Sahel central : 10 millions d’enfants en grand danger
Publié le lundi 20 mars 2023  |  unicef
Célébration
© aBamako.com par AS
Célébration de la journée mondiale de l`enfance
Bamako le 20 novembre 2022. Le ministre de la Promotion de la Femme, l`Enfant et de la Famille a présidé la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de l`enfance à la cité Unicef
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Selon une alerte publiée aujourd’hui par l’UNICEF, au Burkina Faso, au Mali et au Niger, dix millions d’enfants – soit deux fois plus qu’en 2020 – ont un besoin urgent d’aide humanitaire.

Genève/Dakar/New York/Paris, le 17 mars 2023 – En cause, principalement, la spirale des conflits. Par ailleurs, près de quatre millions d’enfants sont en danger dans les pays voisins, les hostilités entre les groupes armés et les forces de sécurité nationales s’étendant au-delà des frontières.

« Les enfants sont de plus en plus prisonniers des conflits armés ; victimes de l’intensification des affrontements militaires ou pris pour cibles par des groupes armés non étatiques », a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. « L’année 2022 a été particulièrement violente pour les enfants de la région centrale du Sahel. Toutes les parties au conflit doivent impérativement mettre fin aux attaques contre les enfants, leurs écoles, leurs centres de santé et leurs maisons ».

Au Burkina Faso, selon les données de l’ONU, trois fois plus d’enfants ont été tués au cours des neuf premiers mois de 2022 qu’à la même période en 2021. La plupart des enfants sont morts de blessures par balle lors d’attaques contre leurs villages ou à cause d’engins explosifs artisanaux ou de débris de guerre explosifs.

Le conflit armé est devenu de plus en plus brutal. Certains des groupes armés qui opèrent dans de vastes régions du Mali, du Burkina Faso et, de plus en plus, au Niger, utilisent des tactiques telles que le blocage des villes et des villages et le sabotage des réseaux d’eau. Selon des projections récentes, plus de 20 000 personnes vivant dans la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger connaîtront une insécurité alimentaire à un niveau « catastrophique » d’ici juin 2023.
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