Opérant en Afrique de l’Ouest depuis 2016, Rencore Energy, contrairement aux rumeurs, n’est pas une société française mais britannique, qui est spécialisée dans le développement des énergies renouvelables et qui cherche à s’implanter au Mali depuis 2017.
Le projet écologique s’est étrangement arrêté à mi-chemin de son processus et n’attendait que le feu vert des autorités de la Transition pour être parachevé. Tout le dispositif et ingrédients pour ce faire est prêt mais il n’est point évident qu’il aboutisse, probablement à cause de la fausse étiquette française de ses promoteurs. Seulement voilà : il nous revient de bonnes sources, que les trois promoteurs de Rencore Energy sont tous de nationalité britannique. C’est avec cette identité, en tout cas, que le groupe Rencore Energy et le ministre de l’Energie et de l’Eau ont porté sur les fonts baptismaux, en mars 2020 et après des études de faisabilité et environnementales en bonne et due forme, le projet de parc éolien de Boteguékourou dans les communes de Hawa Dembaya et Liberté Dembaya (région de Kayes). L’installation éolienne devrait être mise en service en 2025/2026, mais il se trouve étrangement au point mort en dépit de ses énormes avantages et ses vertus en tant qu’alternative plausible à la crise énergétique sans précédent que traverse le pays depuis bientôt deux ans.
En effet, le parc éolien, qui projette d’installer entre 30 et 50 éoliennes, aura une capacité de 150 MW pour produire, en somme 438 GWH par an, soit 12% de la consommation nationale que Renore Energy compte cédé à un prix alléchant de 75,7 FCfa par KWH.
Et ça n’est pas tout. Par-delà sa contribution en termes d’impôts, taxes et patentes, le projet s’engage en outre à mettre un fonds de développement communautaire correspondant à 0,5% de son chiffre d’affaires, soit environ 165 Millions de FCFA par an, à la disposition des communes de Hawa Dembaya, Liberté Dembaya et environs, notamment Sadiola, et Logo.
Toutefois, le projet afin de pouvoir fournir ses premiers Megawatts, de bonnes sources, est suspendu à une validation par le conseil des ministres depuis 2023.
Aux dernières nouvelles, les documents y afférents se trouvent au Ministère de l’Energie et de l’Eau depuis le 15 septembre 2023 après quelques ajustements contractuels suite à une requête du Ministre de l’Economie et des Finances.