Défense/Affaire "la Côte d’Ivoire accusée d’aider à la déstabilisation du Niger": l’armée ivoirienne s’inscrit en faux

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Publié le samedi 28 decembre 2024 | aBamako.com

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Le premier sommet des Chefs d`Etat de l`Alliance des Etats du Sahel (AES) s`est tenu le 06 juillet 2024 à Niamey, sous la présidence de S.E. le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

L'armée ivoirienne s'est inscrite en faux après une interview du général Abdourahamane Tiani, le chef de la Junte au pouvoir au Niger qui a accusé les forces armées ivoiriennes de contribuer à une formation militaire de prétendus irrédentistes nigeriens réfugiés en Côte d'lvoire dans le but de déstabiliser son pays.

" La gravité des accusations portées, le média choisi et la personnalité de l'orateur commandent une mise au point afin de dissiper les doutes que pourrait susciter cette succession de contre-vérités. Les Forces armées de Côte d'Ivoire qui demeurent concentrées sur la défense et la sécurité de la Côte d’Ivoire, s'inscrivent en faux contre ces graves accusations proférées sans aucun début de preuve par le chef de la junte au Niger ", a démenti le général de corps d'armée Lassina Doumbia, le chef d'Etat major général des armées de Côte d’Ivoire dans un communiqué transmis le samedi 28 décembre 2024 à Abidjan.net.

" Les Forces armées de Côte d’Ivoire, fidèles à leur longue tradition de coopération avec les pays de la sous-région, demeurent engagées à continuer à apporter leurs contributions à la paix et à la stabilité régionale", a fait savoir le communiqué.

Le général Lassina Doumbia a conclu en demandant aux autorités militaires nigériennes de " se focaliser sur leurs objectifs sécuritaires qui, malheureusement, sont pour l'heure, loin d'être atteints ".

Dans une vidéo diffusée par la télévision d'État nigérienne et en circulation sur internet, le général Abdourahamane Tiani, le chef de la junte au pouvoir au Niger, a accusé "ouvertement " dans une interview, les forces armées de Côte d'Ivoire de contribuer à une formation militaire de prétendus irrédentistes nigériens réfugiés en Côte d'Ivoire.

L.Barro

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