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Les Maliens ont voté pour leurs députés dans le calme, mais sans ferveur
Publié le dimanche 24 novembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par S.A
Législative 2013: Le président Ibrahim Boubacar Keita accomplit son devoir de vote
Dimanche 24 novembre 2013.le président malien Ibrahim Boubacar Keita se rend à son bureau de vote pour accomplir son devoir civique


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BAMAKO - Hormis des incidents provoqués par des
indépendantistes Touareg dans le nord du Mali, les élections législatives se
sont déroulées dans le calme dimanche dans ce pays, mais sans susciter la même
ferveur que la présidentielle de juillet-août.
A Talataye, à l'Est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, des
habitants, indépendantistes touareg, ont manifesté et saisi le matériel
électoral pour empêcher le déroulement du vote, ce qu'ils ont réussi à faire.
Des incidents, également provoqués par des indépendantistes touareg, ont
aussi eu lieu à Kidal (nord-est) où des vitres de voitures ont été brisées,
les éclats ont blessé une femme, selon une source militaire ouest-africaine
dans la ville.
Les bureaux de vote qui avaient ouvert à 08H00 (locale et GMT) ont fermé à
18H00. De premiers résultats devraient être connus lundi.
Des journalistes de l'AFP ont constaté une faible affluence tout au long de
la journée à Bamako et des témoins contactés dans le Nord, où sévissent les
jihadistes, ont confirmé cette tendance.
"Il n'y a pas de monde, les candidats n'ont pas mobilisé", a noté Oumou
Sawadogo, électrice d'un bureau installé dans un lycée de la capitale.
En allant déposer son bulletin dans l'urne à Bamako, le chef de l'Etat a
fait part de sa "joie" de pouvoir voter et estimé que ces législatives
prouvaient que "le Mali est debout et avance".
Dans les trois régions et grandes villes du Nord - Gao, Tombouctou et Kidal
- "des mesures de sécurité nécessaires" avaient été prises pour "éviter toute
surprise", à savoir une action islamiste armée, selon le ministère malien de
la Sécurité.
Un "cordon sécuritaire" y a été mis en place, composé des forces armées
maliennes, de celles de la Mission de stabilisation de l'ONU au Mali (Minusma)
et des militaires français de l'opération Serval.
Dans la région de Kidal, à l'extrême nord-est du Mali, fief des Touareg et
de leur rébellion où deux journalistes français ont été tués le 2 novembre,
"dans certains bureaux de vote, il y a même plus d'agents électoraux que
d'électeurs", selon Oumar Touré, responsable local de la Commission électorale
nationale indépendante (Céni).
La tendance était la même à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, et à
Tombouctou (nord-ouest): calme, mais peu d'électeurs.

"Nature des élections différente"

Le taux de participation devrait donc être bien plus faible que pour la
présidentielle de juillet-août, où il avait tourné autour de 50%.
"La nature des élections, présidentielle et législatives, est différente",
a estimé dimanche à Bamako Louis Michel, chef des observateurs de l'Union
européenne (UE). "Quel que soit le taux de participation, on ne peut pas
utiliser cet argument pour disqualifier ces élections", a-t-il ajouté.
Près de Goundam, au sud de Tombouctou, des hommes armés non identifiés ont
dérobé une urne utilisée dans un bureau de vote.

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