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Situation de Kidal : IBK suspend les négociations et prépare la reconquête militaire
Publié le mardi 14 janvier 2014  |  Le Procès Verbal


© Présidence de CI par C I bou T
Audience du Président de la République Alassane OUATTARA accordée au président du Mali Ibrahim Boubacar Keita (IBK)
Jeudi 5 décembre. Paris (France). Le Président de la République Alassane OUATTARA a accordée une audience au président du MALI Ibrahim Boubacar Keita (IBK)


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Depuis deux longs mois, aucune discussion n’a eu lieu entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord (HCUA, MNLA, MAA, mouvements d’autodéfense). La commission de suivi de l’Accord de Ouagadougou ne se réunit plus. Certes, les groupes armés arabes et touaregs ont libéré, sous la pression du gouvernement, le gouvernorat et le siège de l’ORTM à Kidal; mais ces gestes symboliques sont jugés insuffisants par l’Etat. D’autant plus insuffisants qu’il y a quelques semaines, le Premier Ministre Oumar Tatam Ly a été obligé de renoncer à un voyage sur Kidal par des manifestants pro-MNLA déployés sur le tarmac de l’aéroport. Ce fut la goutte d’eau de trop. Elle a amené le chef de l’Etat à changer radicalement de tactique.


De ce changement tactique, on a vu une facette lorsqu’IBK, en voyage récent à Paris pour le sommet Afrique-France, a déclaré ne plus pouvoir accepter de négocier, le couteau sous la gorge, avec des groupes armés. « Le président IBK exige un désarmement et un cantonnement préalables des rebelles avant toute reprise des pourparlers de paix », nous confie une source sûre. Or les rebelles, longtemps appuyés par la France, refusent de se laisser désarmer et cantonner avant un accord en bonne et due forme avec l’Etat malien sur leur statut et les privilèges financiers, matériels, politiques et territoriaux qu’ils revendiquent.


De sources bien informées, IBK ne garde plus d’espoir de récupération pacifique de Kidal. L’obstacle français à une reconquête militaire a toutefois cessé d’exister. On nous rapporte que François Hollande et ses proches ont officieusement confié au Mali qu’ils ne réagiraient pas en cas d’action militaire malienne. Hollande, il est vrai, ne peut plus résister aux pressions conjuguées du Mali, de la CEDEAO, de l’Union européenne, de l’ONU et des Etats-Unis qui, tous, marquent leur attachement à l’intégrité territoriale du Mali et le désarmement des groupes armés conformément à la résolution 2100 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.


Problème : pour reconquérir par la force la ville de Kidal, le Mali n’est pas tout à fait prêt. Le bataillon « Waraba » et les suivants, formés par les Européens, ne suffit pas à l’affaire. En l’absence de soutien direct français et onusien, l’armée malienne risque un sérieux revers au cas où, en s’attaquant à des rebelles indépendantistes, il tomberait sur des complices jihadistes tapis dans les collines. De plus, une grave hypothèque réside dans l’attitude algérienne. Si, jusqu’à présent, l’Algérie s’est gardée de souffler sur les braises, c’est parce qu’elle a reçu de la France l’assurance que ses intérêts seront sauvegardés à Kidal et dans le grand nord malien. En l’absence de couverture politique française, l’Algérie pourrait soutenir en secret les groupes armés afin de contraindre le gouvernement malien à négocier un accord qui maintiendrait Kidal dans sa situation d’arrière-cour des jihadistes algériens d’AQMI.

Tiékorobani

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