Le directeur général du port de Cotonou, Kassim Traoré, accompagné d’une forte délégation, a effectué une visite de travail au Mali du 25 au 26 mars 2014. Objectif : prendre contact avec les opérateurs économiques maliens afin d’enregistrer toutes les préoccupations que les parties béninoise et malienne rencontrent sur le corridor Cotonou-Bamako. Au cours de cette visite, la délégation a eu à faire une séance de travail avec les opérateurs économiques maliens et a rendu visite au groupe Toguna agro-industries. Cette visite de 72 heures de la délégation de la plate-forme portuaire de Cotonou a été clôturée par un point de presse et un dîner-débats à l’hôtel Radisson Blu.
La visite de travail de 72 heures de la délégation du port autonome de Cotonou a commencé mardi 25 mars par une séance de travail avec le Conseil malien des chargeurs (Cmc) au Centre international de conférence de Bamako. C’était en présence du président du Cmc, Babalaye Dao et un parterre d’opérateurs économiques maliens.
Le mercredi 26 mars, la délégation béninoise a également rencontré le Pdg du groupe Toguna agro-industries, Seydou Nantoumé. Elle a aussi visité les installations de cette entreprise. En effet, avec les opérateurs économiques maliens et le Pdg de Toguna agro-industries, il a été question d’opportunités de coopération qui existent entre la plate-forme portuaire de Cotonou et le Mali.
Faut-il le rappeler, la délégation béninoise était composée d’une quarantaine de personnes de tous les corps de métiers qui concourent à animer le port autonome de Cotonou. Il s’agit des transitaires, des consignateurs, des manutentionnaires, des chargeurs, de la douane, de la police, de la gendarmerie, du ministère en charge des travaux publics. Bref, la famille au complet afin de recenser toutes les préoccupations que les parties béninoise et malienne rencontrent sur le corridor Cotonou-Bamako.
Au cours de cette rencontre avec les opérateurs économiques maliens, le président du Conseil malien des chargeurs, Babalaye Dao, a pris la porale pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes. Ensuite, ce fut l’intervention du directeur général du port de Cotonou, Kassim Traoré, qui a déclaré : «Je suis venu vous dire que le port de Cotonou a changé, pour ceux qui l’ont connu il y a deux ans. Il a changé physiquement, mais aussi sur le plan organisationnel, institutionnel et en management».
Avant d’expliquer : «Si nous voulons nous mettre au diapason, ce que l’histoire et la géographie nous obligent d’ailleurs à faire, il faut que nous nous adaptions aux règles internationales qui nous font obligation d’avoir à ouvrir notre pays et notre port à ceux des pays qui n’ont pas de façades maritimes. Ces conventions internationales, le Bénin les a signées et ratifiées en même temps que le Mali ; et pour favoriser les échanges internationaux du Mali, il n’y a que le port. Si aujourd’hui nous ne faisons pas preuve de solidarité, quel va être notre rôle qui consiste à favoriser les échanges internationaux avec le monde entier ?»
Prenant la parole, le directeur commercial et marketing du port de Cotonou, Vissiennon Apollinaire, a expliqué les réformes engagées qui ont métamorphosé le port et qui vont permettent de répondre aux préoccupations des opérateurs économiques maliens. Il s’agit des réformes sur le plan des infrastructures qui ont porté sur l’accroissement de la capacité d’accueil du port ; des réformes sur le plan organisationnel et institutionnel qui ont permis la création d’un guichet unique pour le paiement des formalités administratives et douanières, appelé bordereaux des frais uniques à travers deux banques de la place.
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