Deux mois après avoir pris le contrôle de la ville, les djihadistes appliquent la charia tout en s`efforçant de gagner le soutien de la population.
Gao s`est habitué à la charia. Dans la cité du fleuve du nord malien, aux mains des islamistes du Mouvement unicité et jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) depuis des semaines, plus une femme ne circule sans son voile. «Même les petites filles doivent être couvertes, les infirmières aussi sinon il y a des remontrances», affirme Ousmane Daba, l`un des chefs du Conseil régional des jeunes de Gao. Les bars ont tous été fermés, comme les dancings. Les plus célèbres ont fini en flammes. Les autres en mosquée. «Les islamistes nous demandent de prier dedans», sourit un habitant qui tient à rester anonyme. Pour autant, le même affirme «n`avoir aucun pro blème avec les islamistes». «Tout se passe bien avec eux. La vie est calme», reconnaît le journaliste Amadou Maïga.... suite de l'article sur Autre presse