Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17664 du 25/4/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Mme Togola Jacqueline Marie Nana en 1ère Région : Un check-up minutieux
Publié le lundi 28 avril 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par mouhamar
Education: Christine LAGARDE en visite au groupe scolaire de Torokorobougou
Bamako, le 10 janvier 2014. La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) s`est rendue au au groupe scolaire de Torokorobougou pour s`imprégner des réalités de l`école malienne.Photo: Ministre de l’Education Nationale, Mme TOGOLA Jacqueline TOGOLA.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, était la semaine dernière à Nioro du Sahel, Diéma et Kayes afin de discuter avec les responsables et les acteurs du secteur de l’éducation, renforcer le cadre partenarial d’échanges, de collaboration, informer et sensibiliser les responsables régionaux et locaux sur leurs responsabilités dans la gestion de l’école. Le ministre s’est aussi employé à recenser, examiner et proposer des solutions aux problèmes de l’école, accentuer la prise de conscience des élus locaux sur le problème des jeunes filles et garçons non scolarisés et encourager le personnel enseignant à redoubler d’efforts malgré les difficultés.

A Nioro du Sahel, Mme Togola Jacqueline Marie Nana a visité les installations de l’école fondamentale publique « M’Bouillé Siby », la medersa « Nour Houda », le jardin d’enfants la « Commune », l’Institut de formation des maîtres (IFM), le lycée public « Fodié Maguiraga », et, dans l’après-midi, le lycée public de Diéma à 95 km de Nioro. L’académie d’enseignement de Nioro du Sahel compte 2 centres d’animation pédagogique (Nioro et Diéma). Ses 629 écoles du 1er cycle (423 publiques, 13 privées et 193 communautaires) accueillent 95.894 élèves. Les 19 écoles du second cycle, dont 5 privées, accueillent 24.777 élèves.

Le ministre de l’Education a ensuite mis le cap sur Kayes pour y inspecter les installations du complexe scolaire « Hadjah Fatou Ousmane Sow », la medersa « El Mouhamadiatou », le lycée « Dougoukolo Konaré », l’Institut de formation professionnelle (IFP) et le jardin d’enfants « Transrail ». L’académie d’enseignement de Kayes compte 5 centres d’animation pédagogique, l’institut de formation des maitres « Tiéman Coulibaly », 12 établissements d’enseignement secondaire général (3 publics), 10 établissements d’enseignement technique et professionnel (2 publics). Elle couvre également 102 centres de développement de la petite enfance repartis entre 39 jardins d’enfants, 62 structures alternatives d’encadrement communautaire du jeune enfant et l’antenne « AMALDEME » en éducation spéciale et intégrée. L’académie gère 1017 écoles reparties en 557 écoles publiques, 38 écoles privées et 118 communautaires.


Non scolarisation des filles.

Cette séquence s’est clôturée par une rencontre entre la délégation ministérielle, les responsables de l’académie d’enseignement, les promoteurs d’écoles privées, les enseignants, les syndicats d’enseignants et les parents d’élèves au gouvernorat de Kayes. Avec un taux brut de 31,97%, la scolarisation des filles demeure un problème de premier plan dans l’académie d’enseignement de Nioro, a déploré, la directrice de cette académie, Mme Diakité Aminata Guitteye. Pour fournir un ordre de grandeur sur ce sujet, le directeur adjoint de l’académie de Kayes, Mamadou M. Dramé, a situé le taux brut de scolarisation des filles de sa zone à 74,87%.

Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les filles sont privées d’école à Nioro : le mariage précoce, l’utilisation abusive des filles dans les travaux domestiques, les grossesses indésirées. Celles qui sont scolarisées affichent souvent un faible rendement par manque de confiance en elles mêmes, de suivi à la maison et du fait de préjugés socioculturels. Pour corriger cette situation, Mme Diakité Aminata Guitteye s’emploie à sensibiliser les parents d’élèves, les filles, les autorités locales, coutumières, traditionnelles et les leaders d’opinion. Dans l’autre sens, elle s’attache à récompenser les filles les plus méritantes.

Dans l’académie de Kayes, les besoins en personnel enseignant se chiffrent à 445 généralistes et 532 spécialistes. Le directeur adjoint de cette académie, Mamadou Dramé, a évoqué d’autres difficultés comme la non opérationnalisation des centres d’animation pédagogiques du fait de l’absence de dotation en carburant du personnel, l’état vétuste de nombre d’infrastructures scolaires, des véhicules de liaison et des motos des conseillers pédagogiques sans oublier les effectifs d’élèves pléthoriques dans les écoles riveraines des mines d’or de Loulo et Tabakoto (Kéniéba) et le mariage précoce et forcé des jeunes écolières à Yélimané.

Le ministre de l’Education s’est dit conscient de ces problèmes qui justifient une visite destinée à les recenser et d’œuvrer à installer un climat sain, propice et serein au sein des écoles. Au chapitre des faiblesses relevées, Mme Togola Jacqueline Marie Nana a pointé le déroulement de certains cours sans cahiers de préparation, le manque de formation d’enseignants dans des « medersas » et écoles privées. Elle a invité les promoteurs de ces établissements à respecter les normes sous peine d’être sanctionnés d’une fermeture.
... suite de l'article sur L’Essor


 Commentaires