Le Mouvement de la jeunesse pour le développement de Koulouba (MJDév) a lancé samedi une opération de reboisement par une cérémonie coprésidée par le maire de la sous-section Koulouba du Point G, Mamadou Sacko, et le directeur régional des Eaux et Forêts du District de Bamako, le lieutenant-colonel Bocar Cissé. Le chef de cantonnement de la Rive gauche, le capitaine Hassimi Guindo, et le président du MJDév, Koni Coulibaly, étaient présents. Le chantier de reboisement prévoit de planter 1000 plants de différentes espèces sur les espaces dédiés aux jeunes, les alentours de la mosquée de Koulouba, dans la cour de l’école fondamentale de Koulouba et sur le flanc Est de la colline.
Les différentes espèces végétales concernées sont le baobab, l’eucalyptus, le nîme, le terminalia (communément appelé « arbre à étage »), le moringa oleifera (bassiyirini en langue nationale bambara). Ce reboisement s’effectuera sur un espace de 2 hectares. Les travaux sont exécutés par le Mouvement de la jeunesse pour le développement de Koulouba appuyé par les agents des Eaux et Forêts. Cette initiative de plantation d’arbres s’inscrit dans le cadre de la reconstitution des forêts, a indiqué Amadou Diallo, le chef de poste des Eaux et Forêts de Koulouba.
« Nous vivons aujourd’hui les prémices d’une crise écologique et environnementale mondiale touchant tous les pays qu’ils soient développés ou en voie de développement. Face à cette situation, le respect de la nature, le développement durable et la sauvegarde de l’environnement sont des mesures indispensables à suivre afin de préserver la terre pour nous mêmes et pour les générations à venir », a énoncé le président du MJDév, Koni Coulibaly. Notre pays, a-t-il constaté, est confronté à une urgence écologique majeure avec la pollution des eaux, la déforestation, la désertification, l’appauvrissement des sols et la gestion dramatique des déchets.
Estimant que l’histoire de la forêt classée de Koulouba est méconnue des Bamakois, il a regretté le fait que malgré les efforts déployés par les agents des Eaux et Forêts, cette forêt soit constamment victime d’agressions (incendies volontaires, accidentels, acte malveillance, etc…). Les jeunes sont invités à se mobiliser pour inverser la tendance.
S. Y. WAGUE