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Système Licence-Master-Doctorat : L’innovation en marche à l’Université !
Publié le samedi 30 aout 2014  |  Le Tjikan
Me
© Autre presse par DR
Me Mountaga Tall, président du regroupement « Convergence pour Sauver le Mali » (CSM)




Les rideaux sont tombés mercredi dernier, dans la salle de conférence du Grand Hôtel de Bamako, sur les travaux du séminaire de haut niveau de trois jours, organisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en partenariat avec l’UEMOA et la Banque Africaine de Développement. L’atelier s’était penché sur la thématique du système « Licence Master Doctorat » (LMD).

La cérémonie d’ouverture et de clôture ont été présidées par le Secrétaire Général du ministère l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Sékou Boukadary Traoré. Elles ont mobilisé autour de lui un parterre d’enseignants-chercheurs et de représentants de partenaires sociaux de l’éducation.
Ont pris part à ce rendez-vous du donner et du recevoir, des représentants de la société civile comme l’AEEM, le SNESUP, l’APE, de l’éducation ainsi d’autres couches.

Pour mieux le comprendre et débattre, trois (3) fiches de vingt (20) petites questions ont été distribuées aux participants du séminaire par les deux animateurs, Marc LESCAUDRON et Michèle Delhaxhe de la société SOCOFARA pour répondre à trois (3) grandes questions qui sont: C’est quoi, pourquoi et pour qui le système LMD ?
Des questions censées être essentielles pour comprendre tout sur ce système qui tire son origine dans le processus de Bologne. Qui est un processus de rapprochement des systèmes d’enseignement supérieur européens amorcé en 1999 et qui a conduit à la création en 2010 de l’Espace européen de l’enseignement supérieur.

Ce processus vise à placer les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre commun fondé sur trois points clefs dont la mise en place d’une structure en trois cycles des études supérieures, d’un système commun de crédits pour décrire les programmes d’études et enfin, la mise en place du supplément au diplôme afin de rendre plus facilement lisibles et comparables les diplômes, de favoriser ainsi que l’intégration des citoyens européens sur le marché du travail et d’améliorer la compétitivité du système d’enseignement supérieur européen à l’échelon mondial.
Dans son allocution d’ouverture, Sekou Boukadary Traoré a d’abord tenu à placer l’atelier dans son contexte d’innovation scientifique dans le système de l’enseignement supérieur au Mali avant de souhaiter plein succès aux travaux.

Par ailleurs, les avantages qu’offre le système ont motivé les pays africains en général et le Mali en particulier à adhérer au système. Le Mali pour sa part, est dans le système depuis 2011 avec la Faculté des Sciences et techniques (FAST) qui a été choisie comme point focal dans la mise en œuvre du projet. Mais, au stade actuel celle-ci connaît d’énormes difficultés dans sa mise en œuvre. Certains étudiants terminalistes sont à leur 6ème année pour leur licence censée être obtenu en 3 ans. L’administration aussi est butée à des difficultés matérielles, notamment les moyens financiers et l’insuffisance du personnel d’encadrement.

Selon nos informations, les terminalistes auraient subi des tests interrogatoires en lieu et place des examens pour avoir leurs attestations. Il y a aussi le niveau très bas des étudiants, raconte un responsable de l’administration de cette Faculté. En plus de la FAST, l’IUG également a commencé à appliquer le système. Selon des informations proches du département, toutes les Universités et Grandes écoles du Mali devront basculer dans le système à partir du 15 octobre prochain. A cet titre, l’animateur Charles Delhaxhe, interrogé, dira que ce n’est pas la peine de vouloir le précipiter ou l’imposer car pour lui, cela peut-être d’un grand handicap pour la réussite du projet.

En ce qui concerne les problèmes soulignés, précisent les animateurs, ils sont les mêmes qu’ailleurs mais seulement à des degrés différents et dépendent des moyens du pays. Il faut donc appréhender le problème dans sa globalité, a indiqué le consultant Charles Delhaxhe. Car, selon lui, les questions, soulevées par les participants ont été bien notées.

Déjà, elles ont été prises en compte dans la synthèse comme objectif principal. Il s’agit de s’assurer du partage correct de l’information.

Les travaux ont été clôturés à la grande satisfaction des participants mais aussi des animateurs qui après avoir mené une petite enquête pour connaitre le niveau de compréhension du système, ont manifesté leur joie due à la bonne atmosphère qui a accompagné ces trois jours de travaux.
Modibo Dolo
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