Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Grève des commerçants détaillants : Les raisons d’un report
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  Le Républicain




En rupture de ban depuis quelques jours avec le gouvernement suite au double jeu des autorités financières qui, de connivence avec les autorités douanières, avaient repris l’application des mesures de surtaxes des marchandises mal déclarées au taux de 30%, au lieu de 10% convenu lors de la rencontre entre le ministre de l’Economie et des Finances, le lundi 25 août 2014, les commerçants détaillants étaient montés pour la deuxième fois consécutive sur le créneau pour rappeler le ministre de l’économie et des Finances à l’ordre. Et pour se faire entendre face à l’entêtement des autorités, ils avaient bandé leur muscle en appelant tous leurs militants à une grève générale de 48h qui devrait commencer hier lundi. Mais finalement, il y’a eu plus de peur que de mal.

Car les autorités financières, à en croire le Président du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali (Synacodem), Cheick Oumar Sacko, sont revenues à des meilleurs sentiments à la suite d’une rencontre, le samedi 6 septembre 2014, entre les commerçants et les responsables de la transit. A l’issue de cette rencontre, les autorités financières après avoir essuyé un fleuve de diatribes de la part des responsables des commerçants pour leur trahison, ont décidé de revenir à la raison et promettent de surtaxer désormais les marchandises importées mal déclarées. Mais malgré ce retour à l’accalmie, les germes de la discorde demeurent toujours entre les deux camps qui continuent à se regarder en chiens de faïence.

Car en croire le Président du syndicat des commerçants détaillants, les autorités financières restent toujours intraitables sur l’application stricte des mesures SGS/BIVAC à l’échéance d’un mois douanier accordé aux commerçants. Mais, ce délai imparti demeure toujours le goulot d’étranglement. Car, les commerçants ne sont pas sûrs d’être prêts avant le délai indiqué. C’est donc dire que la grogne des commerçants a été tout simplement mise sous veilleuse. Et que le problème n’a pas été résolu, mais simplement repoussé.
Youssouf Z KEITA
Commentaires