Politique
Négociations UNTM-Gouvernement : Nouveau blocage
Publié le lundi 15 septembre 2014 | L’Essor

© aBamako.com par A.S
Point de presse sur la situation de l`UNTM Bamako, le 19 août 2014. MTFP. Le ministre du Travail, de la Fonction et des Relations avec les institutions, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi à son département, vise à faire le point des négociations suite au préavis de grève de l’Untm. |
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A peine reprises lundi dernier, les négociations entre l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernement ont connu un nouveau blocage. Les négociateurs des syndicats ont quitté vendredi la salle de conférence du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions où se déroulaient les discussions.
Ils ont regagné leur quartier général de la Bourse du travail pour une réunion à huis clos. Les responsables syndicaux ont laissé sur place trois ministres - Bocar Moussa Diarra (Travail, Fonction publique et Relations avec les institutions), Mountaga Tall (Enseignement supérieur et Recherche scientifique), Tièman Hubert Coulibaly (Domaines de l’Etat et Affaires foncières) -, le président de la Commission de conciliation, Mamadou Lamine Diarra, et les autres membres de cette structure.
Rappelons que les revendications de la centrale syndicale portent sur l’extinction totale du protocole d’accord du 2 octobre 2011 ; le relèvement substantiel de la valeur du point d’indice ; la diminution de l’ITS qui s’échelonne de 5 à 30% actuellement ; la matérialisation de la prise en compte des droits des enfants par l’octroi d’allocations à la hauteur de l’importance accordée aux enfants ; l’annulation de la hausse des tarifs d’eau et d’électricité et le relèvement du SMIG comme facteur de réduction de la misère, de la pauvreté.
Les syndicalistes ont refusé de répondre à la presse sur les raisons de l’interruption des négociations. La partie gouvernementale n’a pas fait de même et le ministre Bocar Moussa Diarra a reçu les journalistes dans son bureau pour leur faire le point de la situation. Il a expliqué que toutes les revendications de l’UNTM ont des implications financières que le gouvernement a chargé ses techniciens d’évaluer. Leurs calculs aboutissent à un montant de 220 milliards de Fcfa de dépenses récurrentes.
Or, dans le budget de cette année, le gouvernement avait déjà pris en charge les revendications de 2011 dont le coût est estimé à 17 milliards de Fcfa. Compte tenu du volume de ces dépenses et de leur légitimité qu’il ne conteste pas, le gouvernement a demandé un délai de trois semaines à un mois afin de formuler des propositions raisonnables.
Jugeant ce délai trop long, les négociateurs de la centrale syndicale ont quitté la salle, indique Bocar Moussa Diarra qui a espéré que cette interruption du processus sera momentanée et que les deux parties se retrouveront bientôt autour de la table de négociations.
S. DOUMBIA

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