Le tocsin est enfin sonné. Le 1 er novembre est la date retenue par le PDES pour battre le rappel de ses hommes liges, pour une convention nationale qui marque un nouveau départ. Assurément.
Finies donc les convulsions post-traumatiques consécutives au coup d’Etat du 22 mars, ayant violemment changé la nature du régime et au coup d’éclats à l’origine de la mise au secret du capitaine-général, pardon, du général capitaine Amadou Haya Sanogo. Le PDES a enfin retrouvé ses esprits, tous ses esprits. Aujourd’hui, le moral n’est plus en berne. Loin s’en faut ! La ferveur militante arrimée à un espoir certain de renaissance font que les sympathisants de l’ancien président Amadou Toumani Touré scrutent l’avenir avec beaucoup d’enthousiasme.
Samedi dernier, ils étaient nombreux les jeunes, les fidèles parmi les fidèles à se retrouver autour de l’inusable Moulaye Haidara, par ailleurs désigné par le Comité Directeur National pour diriger la commission d’organisation de la convention nationale.
A ce sujet, les jeunes ayant pris d’assaut le siège du parti ne sont pas restés en marge des préoccupations de l’heure. Almamy Haidara, Modibo Diarra dit Van et autres ont manifesté un réel intérêt pour la redynamisation des structures du parti.
Pour sûr, le PDES se ceint la ceinture, pour mieux donner le change à ceux qui pensent qu’il gît déjà dans les abysses.
Amadou Sangho