Politique
Des Africains parmi les jihadistes en Irak et en Syrie (ministre malien)
Publié le jeudi 9 octobre 2014 | AFP
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© aBamako.com par mouhamar
SEM Abdoulaye DIOP annonce un léger report pour le parachèvement des préparatifs Bamako, le 14 jeudi 14 Aout 2014. En prélude de la seconde phase des négociations inter maliennes à Alger, Le ministre malien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, SEM Abdoulaye DIOP, Chef de la Délégation malienne a animé une conférence de presse au sein de son département. |
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Bamako - De jeunes Africains, dont des Maliens, figurent parmi les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, a affirmé jeudi à l'AFP à Bamako le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, sans préciser leur nombre.
"Parmi les combattants de l'Etat islamique en Irak et en Syrie, il y a des
jeunes Africains. (...) Il y a des Maliens, il y a des gens d'autres pays
comme le Niger, le Nigeria, la Somalie", a précisé le ministre.
Il n'a livré aucune indication sur leur nombre, ni sur les filières leur
ayant permis de rejoindre les jihadistes de l'EI.
Il s'est déclaré "très inquiet" face à cette situation, estimant que ces
combattants africains pourraient revenir déstabiliser des régions de leur
continent.
Selon M. Diop, d'autres jihadistes demeurent présents dans le nord du Mali,
où ils mènent depuis plusieurs mois des attaques souvent meurtrières contre
les troupes internationales.
"Ceux qui ne sont pas partis" en Irak et en Syrie "sont dans les rangs
d'Ansar Dine (groupe jihadiste malien), Boko Haram (groupe jihadiste opérant
au Nigeria)", a-t-il ajouté.
Certains "utilisent les mêmes modes opératoires que l'Etat islamique à
travers des décapitations par exemple, mais aussi à travers le fait que chacun
veut proclamer un califat", a-t-il dit.
Ansar Dine et d'autres groupes islamistes liés à Al-Qaïda ont contrôlé
pendant près d'un an le nord du Mali, d'où ils ont été chassés en grande
partie par une opération militaire internationale lancée à l'initiative de la
France en janvier 2013 et toujours en cours.
Des jihadistes étaient demeurés néanmoins actifs dans ces régions, y
commettant régulièrement des opérations meurtrières. Ils y sont revenus en
force ces derniers mois en accélérant la cadence de leurs opérations, ciblant
particulièrement les forces internationales.
Depuis début septembre, 20 Casques bleus - 10 Tchadiens, neuf Nigériens, un
Sénégalais - ont été tués dans une série d'attaques dans le nord du Mali.
Mercredi, le gouvernement a demandé à l'ONU le déploiement d'une "force
d'intervention rapide" dans le nord du pays, pour contrer la montée en
puissance des jihadistes.
sd/cs/sst/sd

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