Politique
Assemblée nationale : La justice demande la levée de l’immunité d’Oumar Mariko
Publié le mercredi 12 novembre 2014 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO. |
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Pointé du doigt dans des affaires d’assassinat, d’enlèvement, de séquestration, de coups et blessures volontaires au mois d’avril 2012 sur le campus universitaire de Badalabougou où deux étudiants ont été tués par balle, le tonitruant député de Kolondiéba, Oumar Mariko, risque de perdre son immunité parlementaire dans les prochains jours. Des indiscrétions font état de l’examen par l’Assemblée nationale d’une demande du ministère de la Justice. Une véritable descente aux enfers pour l’honorable qui se trouve dans la situation qu’un autre collègue controversé en la personne du député élu à Yélimané, Mamadou Hawa Gassama.
Le député élu dans la circonscription électorale de Kolondiéba, Dr. Oumar Mariko, est plus que jamais dans le viseur du ministère de la Justice. Des multiples plaintes déposées contre l’honorable pourraient lui valoir la sanction des juridictions compétentes du pays.
De source informée, le ministère de la Justice a introduit une requête à l’Assemblée nationale demandant la levée de l’immunité parlementaire de l’élu de Kolondiéba, l’honorable Oumar Mariko. La même source indique que le département de la Justice s’appuie sur des plaintes introduites par des victimes.
Dr. Mariko est accusé de complicité d’assassinat, d’enlèvement, de séquestration, de coups et blessures volontaires. L’affaire remonte au mois d’avril 2012 sur le campus universitaire de Badalabougou quand deux étudiants ont été tués par balle. Le tireur, un policier du nom de Fodé Diallo dit « Jet-Lee » a indiqué avoir reçu les ordres de Siméon Kéita et d’Oumar Mariko.
Avec cette demande du département de la Justice, le député Sadi sera entendu sur ses connexions mafieuses.
Son soutien aux putschistes, dont la plupart sont en prison, ses voyages douteux à Niafunké pendant la période de l’occupation, la disparition des bérets rouges quand il était le bras politique du capitaine Amadou Haya Sanogo, l’affaire de l’assassinat des deux étudiants sur le campus universitaire du 30 avril 2012, etc. viennent de rattraper l’ancien leader étudiant.
Des observateurs s’accordent à dire que ce sera bientôt la mort politique du député de Kolondiéba.
Bréhima Sogoba

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