Société
Chômage des Jeunes quand tu nous tiens : la 5eme année, une année académique pas comme les autres
Publié le lundi 1 decembre 2014 | Infosept
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
Véritable parcours de combattant après un bac+4 en poche, d’entrer dans la vie active, de trouver un emploi, se créer son petit bonhomme de chemin et de n’être « un fardeau pour personne ».
Pour souligner la vertu du travail, une célèbre maxime dit que : « l’oisiveté est la mère de tous les vices » et a Victor Hugo de renchérir que le cerveau de l’oisif est l’atelier du diable.
Dans l’Egypte et la Grèce antique, les gouvernants luttaient contre l’oisiveté des pauvres en envoyant les « numéraires » créer les colonies.
De nos jours « chômage » et « sans emploi » ont une connotation négative. Et pourtant, le mot chômage vient du latin Caumare (se reposer pendant la chaleur), qui lui même dérive du grec Kauna, chaleur brulante, se définit comme : la situation d’une personne qui souhaite travailler et ayant la capacité de le faire (âge notamment) se trouve sans emploi malgré ses recherches.
Economiquement, le chômage se définit comme : la résultante d’un déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché du travail. Joseph Schumpeter(Autriche) préconisait que le Progrès économique et social résultait d’un « mouvement de destruction créatrice ».
La question du chômage a toujours fait couler beaucoup d’encres et de salives, et demeure une véritable épine dorsale pour nos politiques surtout en Afrique, particulièrement au Mali.
D’où le désespoir d’une jeunesse qui s’était prise à croire que le les papy-boomers allaient leur libérer de la place en masse sur un marché du travail.
Un taux de chômage élevé, a des effets néfastes sur la croissance économique d’un pays.
Cela peut entrainer le ralentissement de la reprise économique, qui risque d’avoir raison de la consommation des ménages qui sont en réalité la locomotive l’activité économique. L’exécutif n’aura d’autres choix que de piocher dans les trousses d’urgences.
La jeunesse malienne, souhaiterait que nos dirigeants changent leur fusil d’épaule pour mieux appréhender la question du chômage, afin de mener à bon port le bateau OMD 2020, pour leur assurer un avenir plus radieux et prometteur.
Abraham Koné, stagiaire
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
