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Que pensez-vous de l’attaque terroriste perpétrée contre l’Hôtel Radisson de Bamako?

Il s’agit d’une oeuvre de ceux qui sont jaloux de l’accord de paix et de réconciliation signé en juin.
C’est un acte anodin visant seulement les occidentaux.
Les services de sécurité maliens sont trop défaillants.
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Syrie, Mali au programme de l`Assemblée générale
Publié le mercredi 26 septembre 2012  |  AFP


Réunion
© Getty Images par DR
Réunion ONU-UA-Cédéao : De grandes décision attendues
Abidjan, jeudi 7 2012. L`ONU-L`UA et La Cédéao tentent de faire adopter une résolution permettant une intervention militaire pour le dénouement de la crise au Mali


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NEW YORK (Nations Unies) (AFP) - La deuxième journée de
l`Assemblée générale de l`ONU mercredi à New York devrait être dominée une
nouvelle fois par la Syrie, le Mali et la crise nucléaire iranienne, avec en
orateur vedette le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

En marge de l`Assemblée, des chefs d`Etats africains et français vont
examiner la situation dans le nord du Mali, contrôlé par des extrémistes
islamistes, à l`initiative de la France qui craint pour ses intérêts dans la
région du Sahel.

Le discours du président iranien devant l`Assemblée sera scruté au moment
où le bras de fer se durcit entre Téhéran et la communauté internationale sur
le dossier nucléaire. Les Occidentaux poussent à l`adoption de nouvelles
sanctions et répètent chaque jour qu`un Iran doté de la bombe nucléaire est
"inacceptable".

En outre, Téhéran, allié du régime de Damas, est accusé de fournir hommes
et armements aux forces du régime de Bachar al-Assad. Le président français
François Hollande a ainsi évoqué mercredi une ingérence "inacceptable" de
l`Iran en Syrie.

A la tribune de l`ONU, le président égyptien Mohamed Morsi sera lui aussi
attendu sur le dossier syrien. Alors que le Conseil de sécurité de l`ONU est
paralysé dans cette crise, l`Egypte --qui dénonce le régime de Bachar
al-Assad-- a lancé un groupe de contact régional sur la Syrie incluant l`Iran,
l`Arabie Saoudite et la Turquie. Sans avancées pour le moment.

Dans l`après-midi, le Conseil de sécurité tiendra une réunion ministérielle
consacrée au Printemps arabe, où la Syrie devrait encore être largement
évoquée.

Autre grand sujet: la crise au Mali, dont le nord est depuis six mois sous
la coupe de groupes extrémistes armés. Ceux-ci "sèment la terreur", selon
l`organisation Human Rights Watch (HRW), et menacent les intérêts des
démocraties occidentales, selon Paris, qui tente d`intéresser ses partenaires
occidentaux à ce conflit.

La réunion de mercredi rassemble les chefs d`Etats français, béninois,
togolais, sud-africain, nigérien, nigérian et tunisien ainsi que le secrétaire
général de l`ONU Ban Ki-moon et la secrétaire d`Etat américaine Hillary
Clinton.

"Espérance"

Aucune décision concrète n`est attendue --à l`exception de la possible
nomination d`un envoyé spécial pour le Mali--, mais cette initiative
intervient alors que Bamako a officiellement saisi M. Ban d`une demande de
mandat pour l`intervention d`une force africaine.

L`ONU a déjà réclamé au Mali et à la Cédéao (Communauté des Etats d`Afrique
de l`Ouest) des précisions sur les modalités d`une intervention aux contours
encore très flous. Mais cette demande officielle, ainsi qu`un accord récemment
conclu entre Bamako et la Cédéao, donnent "de l`espérance", selon le chef de
la diplomatie française Laurent Fabius.

"Les choses vont dans la bonne direction", estime-t-il, même si certains
diplomates soulignent que la restructuration de l`armée malienne à elle seule
prendra au moins 18 mois et que la Cédéao n`a pas assez de troupes à fournir.

Concernée au premier chef par la crise au Mali --six otages français y sont
retenus--, l`ex-puissance coloniale française a déjà promis à plusieurs
reprises son soutien logistique à une telle intervention, mais a exclu d`y
participer directement.

"Sur le Sahel et le Mali, nous voulons entraîner la communauté
internationale, les convaincre que c`est un sujet d`intérêt pour tous",
reconnaît un diplomate français.

"C`est Al-Qaïda qui est au nord-Mali, ça devrait pourtant les faire
réagir", soupire un autre, en référence aux alliés occidentaux de la France.
cf/avz/lor

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