La salle de réunion du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements a abrité jeudi dernier un atelier national de validation de l’étude de faisabilité pour la création des centres d’incubation dans le domaine de la transformation agroalimentaire : cas de Sikasso.
L’objectif est d’offrir un accès facile à un ensemble de services parmi lesquels des installations, des équipements, des clients, des fournisseurs, des technologies, des services financières, du conseil et un réseau de professionnels. La cérémonie d’ouverture a était présidée par Mahamadou Mous- sa Maïga, conseiller technique au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements.
La réalisation d’une étude de faisabilité pour la création de centres d’incubation dans le domaine de la transformation agroalimentaire a été retenue dans le contrat de performance du département par la Primature dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’actions gouvernement (Pag 2013- 2018).
Les centres d’incubation sont des établissements qui accueillent les porteurs de projets de création d’entreprises innovantes et les aident à réussir en offrant formation, conseil et financement, en échange d’une part du capital.
Dans son discours d’ouverture, Mahamadou Moussa Maïga conseiller technique au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, avant de saluer l’accompagnement de l’ensemble de leurs partenaires tout le long du processus, dira qu’à travers cette étude, le gouvernement entend minimiser les pertes de production par une gestion plus rationnelle. L’outil pour sa réalisation est la multiplication des centres d’incubation dans le domaine agro-alimentaire.
Pourquoi le cas de Sikasso ?
Mme Camara Mariam Keita, directrice du centre pour le développement du secteur agroalimentaire (Cda), dira que c’est la première phase du projet mais aussi du fait qu’il vienne en première position en matière de production et de transformation des produits agricoles.
Actuellement, il exis- te au Mali un centre d’incubation sur les céréales au niveau du laboratoire de technologie alimentaire du Centre régional de recherche agronomique de Sotuba, Institut d’économie rural et des centres assimilés qui s’avèrent insuffisants par rapport à la demande croissante des prestations des transformateurs pour des produits de spéculation comme le lait et les produits laitiers, la viande, le poisson et les produits de cueillette.
Alhousseiny TOURE