L’Institut d’économie rurale (IER) a tenu hier dans ses locaux, la 21e session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux dirigés par le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kelema, ont impliqué le directeur général de l’IER, le Dr Bourema Dembélé, et l’ensemble des administrateurs.
Durant cette session, les administrateurs ont adopté le procès-verbal de la session précédente, examiné l’état d’exécution des recommandations de l’exercice 2014.
Retraçant l’historique de l’IER, Bourema Dembélé a expliqué que l’institut a été créé en 1960 et a connu beaucoup d’évolutions. « Nous avons cultivé la performance au plan national et international. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’opérer partout, surtout dans les zones rurales », a-t-il souligné.
Daniel Siméon Kelema a, lui, rappelé des réalisations de l’institut au nombre desquelles 48 projets de recherche stratégiques et appliquées dont 22 sur les cultures végétales, 8 sur les productions animales, 8 sur les ressources forestières et halieutiques et enfin 10 sur les systèmes de production et la gestion des ressources naturelles. L’IER, a-t-il souligné, a renforcé au cours de cette année, son dispositif d’échanges et d’action avec les acteurs de la profession agricole en développant des plateformes d’innovation technologique.
Selon lui, l’un des principaux défis à relever dans le secteur du développement rural est l’atteinte durable de la sécurité, de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle pour toute la population malienne. « Pour y parvenir, notre pays a besoin d’une agriculture forte, capable de s’appuyer sur des technologies générées par la recherche agricole », a jugé le secrétaire général du ministère du Développement rural.
Et de point de vue, « les activités de l’IER s’inscrivent parfaitement dans cette vision pour renforcer la résilience des exploitations agricoles et favoriser la modernisation de notre agriculture à travers l’émergence des agropoles ». Notre pays, a précisé Daniel Siméon Kelema, a « besoin aujourd’hui d’une recherche agricole forte dans toutes ses composantes ». Il s’agit entre autres de mettre en œuvre la deuxième année de campagne agricole harmonisée et consolidée dans laquelle l’IER jouera véritablement son rôle aux niveau national et régional, d’inaugurer le centre de développement technologique sino-malienne qui permettra le démarrage de nouvelles recherches sur les céréales et les fibres jupières, d’amorcer la coopération scientifique avec le Brésil et les pays C4 plus le Togo qui sera renforcée avec le démarrage du projet « Renforcement technologique et diffusion de bonnes pratiques agricoles pour le coton au sein des pays C4 plus Togo ».
Koumbel A. CISSE