Soupçonné de manoeuvrer en coulisses en faisant régner la terreur parmi les Touaregs, le leader d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, demeure introuvable. Une ombre au tableau des négociations intermaliennes qui ont repris à Alger le 16 février.
C’est l’un des chefs jihadistes les plus recherchés de la bande sahélo-saharienne. Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddine, a disparu de la circulation depuis l’offensive de ses troupes vers le sud du Mali, en janvier 2013. Évaporé dans l’immensité du Sahara après le déclenchement de l’opération Serval, il avait été localisé en janvier 2014 par les services de renseignements français dans les environs de Tinzaouaten, commune algérienne proche de la frontière malienne, avant de nomadiser avec ses fidèles dans la région voisine d’Abeïbara, au Mali. Comme de nombreux jihadistes du Nord malien, il aurait ensuite migré vers le Sud libyen. "Il était dans la région de Sebha [Sud-Ouest] au début de l’année", affirme ainsi un haut responsable français.
Un terroriste influent
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