En janvier 2012, ce sont au total 70 soldats maliens qui, après avoir été faits prisonniers, ont été froidement assassinés. A l’époque, ces exécutions sommaires, véritable crime de guerre, avait été revendiquées par le Mnla. Des documents (communiqués) diffusés à l’époque par le mouvement terroriste l’attestent. Mais pour déstabiliser le régime en place au moment des faits, une vaste campagne avait été déployée à Bamako, précisément à l’intérieur des garnisons militaires.
Cette campagne orchestrée par des politiciens avait pour objet de rendre les autorités responsables de la barbarie d’Aguel Hock. Aujourd’hui, encore les tenants du régime en place rappellent sans cesse cette tragédie. Seulement, en mai 2014, il y a eu pire à Kidal. En effet, l’opération militaire déclenchée par les autorités pour reprendre cette ville s’est soldée par un échec. Mais jusqu’ici, le bilan du côté de l’armée et des forces de sécurité maliennes est caché aux Maliens. Jusqu’à quand? A Aguel Hock et à Kidal, ce sont de braves soldats qui sont morts en défendant la patrie. Alors qu’on arrête cette machiavélique exploitation politique autour de leur sacrifice, singulièrement pour ceux d’Aguel Hock.