Un porteur d'uniforme a été enlevé, le mercredi 6 mai dernier, par huit hommes armés appartenant au mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sur l'axe Tombouctou-Goundam.
rebelleL’agent en question se rendait à Léré pour rejoindre son poste lorsque la camionnette à bord de laquelle il se trouvait en compagnie d’autres passagers, a été attaquée à quelque 26 kilomètres de Goundam par les éléments du mouvement séparatiste kidalois. Après une fouille systématique du véhicule, les assaillants ont découvert une tenue militaire obligeant ainsi celui à qui elle appartenait de s’identifier. Une fois le porteur d’uniforme démasqué, il a été débarqué de la camionnette et embarqué dans un pick-up appartenant à ses ravisseurs. Lesquels ont dépouillé les autres occupants de leurs biens.
Une fois ce forfait accompli, ils ont disparu dans la nature.
Les lieux de ce rapt (Goundam et environs) sont réputés très instables et connaissent une recrudescence des attaques armées.
Deux militaires et un civil ont été tués le 29 avril en plein centre de Goundam lors d’un assaut lancé par les séparatistes. Ils ont été chassés de la ville et se sont refugiés en brousse se contentant parfois d’embuscades.
Des forains et ONG sont régulièrement la cible de ces bandits.
Abdoulaye DIARRA
Insécurité dans la région de Mopti :
Un jeune peul exécuté par des bandits armés
Décidément, les zones d’insécurité ne cessent de s’élargir. C’est ainsi que dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier, un jeune peul répondant au nom de Hamadoun Amadou Diallo, âgé d’une trentaine d’années, a été abattu par des hommes armés.
Ce drame est survenu entre les localités de Toula Diarra et Petel Tiamé dans la commune de Dallah à environ 20km de Douentza. Bien qu’on ignore les circonstances et les auteurs de ce crime, tous les yeux sont rivés sur le Front de libération du Macina dirigé par le terroriste Hamadoun Kouffa. Né au début de cette année, ce mouvement terrorise les habitants de plusieurs localités de la région de Mopti. Plusieurs organisations internationales comme l’ONU ou l’Amnesty Internationale ont dénoncé les exactions commises par ce mouvement. On se souvient qu’à la fin du mois d’avril dernier, il avait revendiqué l’assassinat du chef de village de Dogo, localité située à environ cent kilomètres de Mopti, Amadou Issa Diallo.
Il est donc nécessaire que l’armée malienne et les forces internationales renforcent leur présence dans cette région pour mettre ce mouvement hors d’état de nuire.
Massiré Diop