Quelle est la valeur de l’accord de paix signé à Bamako, au Mali, vendredi15 mai, en l’absence des principaux groupes rebelles ? Comment mieux lutter contre le terrorisme au niveau du continent africain ? Pour en parler, Florence Morice reçoit le Malien Soumeylou Boubèye Maïga. Tour à tour chef des services de renseignement, ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, il est depuis peu à la tête d’une équipe consultative d’experts mise en place par l’Union africaine (UA) pour améliorer la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme sur le continent.
« L’accord de paix signé est une avancée. Toutes les parties prenantes ont paraphé l’accord. Il y en a qui ne l’ont pas signé, mais ils l’ont paraphé. Cela veut dire qu'ils restent ouvert à la discussion […]. Je ne sais pas comment les diplomates vont faire, mais ce qui est important, c’est ce que les parties qui ont signé vont maintenant faire. Et ce qu’ils doivent faire, je crois, c’est voir comment joindre leur forces sur le terrain, de manière à marginaliser les éléments radicaux. »
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