La coordination des mouvements de l’Azawad, le gouvernement malien et la médiation internationale réunis à Alger ont adopté un texte pour mettre fin aux affrontements armés qui ont lieu dans la ville de Ménaka, près de Gao, depuis la fin du mois d’avril.
Ce texte prévoit le retrait de la ville des groupes armés proches du gouvernement, comme le Gatia, et le retour à leur position antérieure. Ces groupes avaient pris le contrôle de la ville, «en violation du cessez-le-feu en vigueur depuis le début des négociations de paix inter-maliennes à Alger», selon un diplomate étranger. Désormais, les soldats de la Mission des Nations unies pour le Mali (Minusma) seront la seule force armée dans la ville. Les hommes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) devront, eux, rester en périphérie de la ville.
Ces affrontements à Ménaka, qui ont fait plus de 100 morts, ont provoqué au cours des quatre dernières semaines des violences dans d’autres villes du nord du Mali, car, en représailles, la Coordination a décidé d’attaquer les positions de l’armée malienne. Les violences du mois de mai ont provoqué le déplacement forcé de 57 000 personnes, selon l’Onu, ce qui porte à 100 000 le nombre de déplacés dans le pays. Donc, on met juste la pression sur les autorités maliennes pour le cas de la ville de Ménaka. Mais que dit cette communauté internationale sur le cas de Kidal où les rebelles de la coordination des mouvements de l’Azawad ont établi leur quartier général.
La Rédaction