L’hôtel Radisson Blu de Bamako abritera les travaux de la 2ème revue annuelle des reformes, politiques, projets et programmes de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
L’ordre du jour porte sur les échanges sur l’état d’exécution des recommandations et engagements pris par les autorités nationales lors de la précédente revue tels que : la gouvernance économique et convergence ; le marché commun ; la politique sectorielle etc… La cérémonie de lancement des travaux était présidée par M. Togola, le conseiller technique, représentant du ministre de l’économie et des finances en présence du représentant résident de l’UEMOA au Mali M. François Koko.
L’institution sous régionale l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) a coutume depuis un certain temps de s’adonner aux travaux de revue annuelle des reformes, politiques, projets et programmes. Faisant face à cet exercice de taille au titre
de l’année 2015, l’ordre du jour va porter sur les échanges sur l’état d’exécution des recommandations et engagements pris par les autorités nationales lors de la précédente revue tels que : la gouvernance économique et convergence ; le marché commun ; la politique sectorielle et des échanges sur l’état de mise en œuvre des programmes et projet communautaire. Selon le représentant résidant de l’UEMOA au Mali en lieu et place de la cérémonie d’ouverture, le constat fait par la commission en décembre 2012, les reformes connaissaient une application insuffisante au regard de l’attente des populations et de
l’ampleur des défis à relever. En effet, l’évaluation faite dans ce cadre, montrait que 54% des réformes institutionnelles étaient appliquées par les Etats membres ; 70% des politiques et programmes relevant de la promotion du marché commun étaient mis en œuvre ; 44%
seulement des réformes sectorielles étaient réalisées par les Etat membres. Cette situation était préoccupante au regard de l’impact que ces réformes sont supposées avoir sur la compétitivité, la croissance économique, les équilibres macroéconomiques et plus globalement sur l’approfondissement du processus d’intégration. Le premier exercice de
la revue sectorielle, souligne-t-il, s’est tenu du 5 au 10 novembre 2014. Elle portait essentiellement sur les reformes communautaires. Le constat global fut de 61% de transposition et 51% d’application dont :
39% d’application pour la gouvernance économique et convergence ; 60% pour la promotion du marché commun ; 66% pour les réformes sectorielles. Cette année, l’exercice sera également étendu au programme et projets communautaires. Il s’agit pour la commission de
l’UEMOA de faire le point avec tous les départements techniques concernés, de l’état de mise en œuvre des reformes à travers le point de l’application des actes communautaires (actes additionnels, règlements, décisions, directives…) adoptés par les instances de l’union ; de faire l’état de réalisation des programmes et projets communautaires au Mali ; de rendre compte au chef du gouvernement des résultats des travaux et de recueillir ses orientations en vue de l’impulsion nécessaire à donner pour l’accélération de l’intégration
des Etats membres et ; de dresser un rapport à l’attention de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement à sa prochaine session ordinaire. Il faudrait donc, selon lui, indiquer que les travaux des trois premiers jours de la semaine nécessiteront une plus grande
attention de part et d’autre afin que la revue politique qui sera réalisée au cours de cette rencontre de Haut niveau entre les officiels de la commission de l’UEMOA et le premier Ministre, soit satisfaisante. Selon le présentant du ministre de l’économie et des finances, a travers ses reformes, l’UEMOA, met en place un cadre harmonisé qui incite à l’investissement et favorise, à terme, le développement économique, social et humain de notre communauté. Ces reformes visent aussi à approfondir le processus d’intégration et parachever la création d’un marché commun ouvert et concurrentiel.
MAH BELLEM