Des membres d’organisations de la société civile projettent la tenue, aujourd’hui, d’un sit-in devant le QG de la Minusma (hôtel de l’amitié). Celle-ci est accusée de partialité dans la résolution de la crise du nord, dont les derniers développements viennent, de l’avis de nombreux Maliens, confirmer les soupçons quant à la volonté délibérée de la Mission onusienne d’entretenir le statu quo sur le terrain.
En effet, la Minusma a souhaité et obtenu, non pas sans la bénédiction du président IBK, le retrait du mouvement Gatia d’Anéfis. Le fait suscite encore de l’indignation au sein d’une opinion nationale qui semble convaincu que la Minusma est de mèche avec la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) dans ses « combines » visant à maintenir le désordre au nord. Cependant, il faut reconnaitre qu’entre les fourberies de la Cma et le jeu trouble de la Minusma, s’est fourré un président complaisant qui ne sait plus où donner de la tête. IBK est tout simplement à la merci des rebelles.
Aujourd’hui, des Maliens ont décidé de hausser le ton contre ce qu’on pourrait qualifier de « méthodes discriminatoires » de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations-unies pour la stabilisation du Mali (Minusma). Une Mission qui œuvre, vraisemblablement, à la partition du Mali, conformément à la volonté des rebelles de la Cma qui, malgré la signature de l’accord de paix, refusent d’accepter les forces armées maliennes sur l’ensemble du territoire.
A la dernière minute, nous avons appris que le gouverneur de Bamako aurait refusé d’autoriser la manifestation.