Ils sont une centaine des jeunes Maliens diplômés de langue russe sortie de la Faculté des lettres et de langues ou de l’Ecole normale supérieure (EN Sup) à être marginalisés depuis 4 ans par les organisateurs des concours d’entrée à la fonction publique.
Selon M. Poudiougou, un diplômé de l’EN Sup en langue et littérature russes, depuis plus de quatre ans on ne recrute pas de diplômés dans cette discipline. M. Poudiougou a reçu une formation en langue russe à l’Ecole normale supérieure, un établissement de référence du pays. Il est destiné à enseigner.
“Chaque fois qu’il a un concours, on se prépare pour se présenter, mais c’est le désespoir à la fin parce que les professeurs de langue russe n’ont aucun quota”, raconte-t-il.
Désespéré, notre interlocuteur propose que les autorités universitaires ferment le département de russe au lieu de former des jeunes qui sont directement déversés dans la rue.
“Nous sommes plus 200 jeunes diplômés dont 70 de l’Ecole normale supérieure en langue russe qui courent aujourd’hui derrière un travail alors que nous avons une spécialité” déplore notre interlocuteur.
Le gouvernement est interpellé à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour redonner le sourire et du travail à ces jeunes diplômés sans emplois.
Yehia M. Baby
Stagiaire