Il faut croire que le mandat de 5 ans confié à Youssouf Bathily ne serait pas de repos, tellement la tâche qui l’attend est énorme et complexe. Il y a urgence dans tous les secteurs. Tout d’abord, il doit procéder à la relecture des textes régissant la Ccim, notamment le décret d’organisation et de fonctionnement de l’institution.
Cette relecture devra permettre de nettoyer le décret de certaines lacunes et insuffisances et d’inclure certaines nouvelles dispositions qui tiennent à cœur le nouveau Président, à savoir, permettre à la Ccim d’entrer dans le capital de certaines institutions financières. Mais aussi, de transférer aux délégations régionales l’autonomie financière et de gestion.
Ensuite, comme il l’a promis lors des campagnes, de poursuivre la construction des sièges des délégations régionales de Tombouctou, Gao et Mopti et l’école de maintenance de la Ccim. Pour cela, il affirmait que le financement est déjà acquis. Il devra également ramener la Ccim dans son contexte réel qui est la formation des membres consulaires et des opérateurs économiques et d’institution de proposition au gouvernement. Bathily devra s’atteler à créer un climat favorable à l’investissement et provoquer des rencontres fructueuses entre le secteur privé malien et des investisseurs étrangers.
Enfin, l’un des chantiers les plus tenaces auquels l’homme doit faire face, c’est l’union des opérateurs économiques pour un secteur privé unifié et plus solidaire pour permettre de relancer l’économie malienne très éprouvée par une très longue crise.
H.M