Couverture des événements sportifs: Les Femmes reporters sportives à l’école des doyens de la presse

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Publié le mardi 22 septembre 2015 | Le Reporter

© aBamako.com par Androuicha
Journée de formation des femmes reporters sportives.
Bamako, le 16 septembre 2015 au palais des sports. L`Antenne du Mali de l`Union des Femmes Reporters Sportives d`Afrique (UFRESA-Mali) a organisé une session de formation à l`intention de ses membres autour du thème ``Comment couvrir un évènement sportif``.

C’est à la faveur d’un atelier organisé par l’antenne malienne de l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique (UFRESA/MALI), qu’une trentaine de femmes a été outillée pour mieux maîtriser le journalisme sportif. C’était le mercredi 16 septembre au Palais des Sports de l’ACI 2000. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Moussa Kanta, chargé de mission au ministère des Sports.

«Comment couvrir un évènement sportif» ! Tel était le thème de cette Journée de formation ayant comme objectif d’inciter plus de femmes à exercer le journalisme sportif jusque-là réservé aux hommes. Selon la présidente de l’UFRESA/Mali, Mme Coumba Niambélé, le choix du thème n’est pas fortuit. Elle émane de la résistance de beaucoup de ses consœurs à embrasser le «beau métier de journaliste sportif». Cette résistance ne signifie pas un désintérêt pour le sport.

Elle est plutôt liée à la complexité de la couverture d’un évènement sportif. Une complexité mise en exergue dans l’exposé du formateur du jour, Mamadou Diarra. Journaliste sportif à la retraite, le Doyen a à son palmarès la couverture de près de 700 matches de football. Pour cette éminence grise, le journalisme sportif n’est pas donné à tout le monde car, a-t-il précisé, il faut non seulement être doté d’une passion pour le sport, mais aussi être curieux. «Un journaliste qui n’est pas curieux n’a pas sa place dans le milieu», a averti «Mad Diarra». Convaincu que «les femmes possèdent une intuition qui n’est pas masculine», le doyen de la presse sportive pense que «les femmes peuvent être meilleures que les hommes quand elles se donnent à fond».

C’est dire qu’au sortir de cette journée de formation, nos confrères se verront désormais concurrencer sur le terrain. Bien sûr, si le chemin tracé par le formateur du jour est suivi à la lettre par les participantes. C’est pourquoi dans son discours, la présidente Niambélé a invité ses sœurs et consœurs à plus d’assiduité et de concentration afin de tirer le maximum de profits de cette formation. Message bien capté par ses interlocutrices qui se disent «prêtes à relever le défi».

Quant au représentant du ministre des Sports, M. Moussa Kanta, cette formation s’inscrit en droite ligne dans la politique gouvernementale de développement du sport à travers le renforcement de capacités de tous les acteurs du sport malien. Et le département se dit partant pour soutenir toute initiative allant dans ce sens.

Youma COULIBALY
Cellule Com/M-SPORTS