Elle nécessite, entre autres, une véritable politique de développement de la chaîne de valeur impliquant l’ensemble des acteurs, la promotion d’une meilleure organisation des acteurs du marché
Les céréales sont l’aliment de base dans notre pays, mais leur intensification reste en grande partie liée à la performance du marché. Le riz et le maïs, selon les résultats de l’enquête agricole de conjoncture (EAC) 2014-2015, représentent 50% de la production céréalière nationale. Sur cette offre, moins de 10% sont commercialisés, soit 175.250 tonnes pour une valeur monétaire de 23,6 milliards Fcfa.
En plus, une grande partie de cette production, surtout le maïs, est vendue sans être transformée. Si elle l’était, les différents acteurs des filières en tireraient des revenus substantiels. La valeur ajoutée sur l’économie du pays serait aussi plus intéressante, si les marges de progrès des différents maillons de ces filières étaient exploitées, notamment l’accroissement des rendements et la qualité des produits transformés. Ceci induit un besoin de renforcement des capacités techniques des producteurs, l’accès au crédit et la mise en relation avec divers acteurs.
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