Centre d’instruction de N’Tomikorobougou : Plus de rigueur pour les visite médicales

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Publié le mercredi 29 juin 2016 | L’Essor

Le Centre de formation commune de base de N’Tomikorobougou a reçu hier la visite du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, en compagnie du coordinateur des centres d’instruction, le colonel Keba Sangaré.

Au cours de cette visite, avant-dernière étape de sa tournée, le ministre Coulibaly a mis un accent particulier sur les visites médicales. Car le contingent 2015 a déjà perdu 6 recrues au début de la formation. Le ministre n’a pas manqué d’interpeller le corps médical sur les quelques cas de malades qui passent entre les mailles du filet.

Ces nouveaux soldats malades sont, pour la plupart, des diabétiques, des épileptiques, il y a même un cas de malade cardiaque au centre d’instruction de Markala qui a été présenté au ministre lors de sa visite dans ce centre, la semaine dernière.

Le CI de N’Tomikorobougou compte 85 encadreurs pour 736 recrues. Parmi ces recrues, 5 sont encore attendus, tandis qu’il y a un cas de désertion. L’objectif de cette formation, selon le capitaine Samba Monzomba Keïta est, d’une part, de produire des soldats aguerris, physiquement et moralement, afin de relever les défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté aujourd’hui. D’autre part, il s’agit de cultiver la cohésion au sein de l’armée.

Le capitaine Keïta, a indiqué que l’évolution des cours est suivie sur un tableau indiquant l’état de réalisation du programme. « À la date d’aujourd’hui, nous sommes à 17%, essentiellement basé sur la formation physique et l’école du soldat », indique-t-il. « Ici aussi, les fouilles minutieuses ont permis aux encadreurs de mettre la main sur d’importante quantité de médicaments dits « pharmacie par terre », ajoute l’encadreur.
Le ministre a visité les dortoirs, la cuisine ainsi que l’infirmerie. Les conditions sont acceptables, mais il y a de sérieux efforts à fournir du côté de l’infirmerie.
A. DIARRA