Il est difficilement acceptable de voir au Mali, que des enfants travaillent encore, malgré la profusion d’organisations qui luttent contre ce phénomène si dangereux pour la survie de la jeunesse. Il faut une application ferme pour son éradication.
En novembre denier, un débat télévisé a été organisé sur les chaines nationales, qui démontrait les conséquences qui peuvent découler du travail des enfants sur la survie de la nation et aussi à l’enfant lui-même. Des mobilisations ont été faites partout au Mali autour de la question, mais rien à faire, parce que le malien reste malien, c’est-à-dire gardant son caractère incivique envers les lois. Lorsqu’il s’agit de ce genre de vision la question principale qui traverse l’esprit, c’est l’argent.
Pour le malien l’argent passe avant toute chose, même s’il s’agit de l’avenir de leurs enfants, rien n’égale les sous pour eux. Nous sommes tous au courant que la pauvreté règne en maître pour la majorité de la population au Mali, mais ceci ne doit pas être à notre avis, la cause d’avilissement d’un enfant, en le faisant travailler comme un animal. Tout au long de la journée, par la faute de maîtres coraniques, ces enfants sont sous un soleil ardant et font du porte à porte.
Il n’est pas dit qu’ils ne doivent pas travailler, mais des travaux en relation avec leur âge et ce qu’ils peuvent supporter. Il est temps de mettre fin à cette pratique ignoble dans notre pays, qui entrave la survie de la nation, et une vigoureuse lutte doit être menée contre ces pratiques qui font atteinte aux droits de l’homme. C’est la seule manière pour mettre fin au travail des enfants dans notre pays.
Coulibaly Lansine (stagiaire)