Le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO maintient ses taux directeurs inchangés (officiel)

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Publié le jeudi 2 mars 2017 | aBamako.com

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Réunion du Comité de politique monétaire de la BCEAO
Dakar, le 1er mars 2017 - Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest a tenu au siège de la BCEAO, ce matin, à Dakar, sa première réunion ordinaire au titre de l`année 2017. La rencontre était présidée par le Gouverneur de la BECEAO.

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Le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de laisser inchangés ses principaux taux directeurs. La décision a été prise à l’issue de la réunion qui s’est tenue au siège de l’institution, à Dakar.

"Le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de la BCEAO. Ainsi, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidités reste fixé à 2,50 %, niveau en vigueur depuis le 16 septembre 2013 et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal est maintenu à 4,50 %, niveau en vigueur depuis le 16 décembre 2016", souligne le communiqué de presse sanctionnant la rencontre.

La réunion du Comité de politique monétaire était présidée par le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, Tiémoko Meyliet Koné. "

Le taux de croissance économique de l’union durant l’année 2016 se chiffre à 6,8 % après avoir été de 6,6% en 2015. Pour ce qui est du PIB réel de l’Union, le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest table sur 7,0 % en 2017.

Afin d’avoir un meilleur fonctionnement de l’activité interbancaire, le CPM a aussi décidé de baisser de 200 points de base le coefficient de réserves applicables aux banques de l’Union, soit 3,0%, au lieu des 5,00% en vigueur depuis le 16 mars 2012. Cette décision prendra effet à partir du 16 mars 2017.

Sur le plan international, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest a noté un raffermissement de l’activité économique au quatrième trimestre de l’année 2016. Ce bon comportement de l’activité économique est notamment dû à la croissance qui est repartie à la hausse aux États-Unis et l’amélioration de la conjoncture dans les principaux pays émergents.

MC

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