Dans le cadre de la supervision de la campagne agricole dans la zone de l’Office du Niger, le président directeur général de l’ON, Dr Mamadou M’Barè Coulibaly a sillonné la semaine dernière les zones de Niono, Molodo, N’Débougou et Kouroumari.
Il était accompagné d’une forte délégation composée des responsables des services techniques ainsi que des représentants des producteurs. L’objectif de cette visite dans ces différentes zones de production était de s’imprégner de l’état d’évolution de la campagne agricole 2017-2018.
Dans la zone de production de Niono qui a été la première étape de la visite, plusieurs champs ont été visités. Dans cette zone, à la date du 25 septembre, la superficie mise en valeur en casier était de 12.631 hectares par rapport à la prévision, soit un taux de réalisation de 88,05% contre une mise en valeur de 13.045 hectares l’année dernière à la même période. Les opérations culturales se poursuivent normalement.
L’aspect végétatif des cultures est satisfaisant.
Après Niono, la délégation a mis le cap sur N’Débougou, où elle a également visité plusieurs champs et rencontré les exploitants agricoles. Dans la zone de N’Débougou en casier, la prévision de la campagne en superficie est de 19.651 hectares avec une production de 133.627 tonnes attendus et un rendement de 6,8 tonnes à l’hectare.
En hors casier, la prévision est de 370 hectares pour un rendement de 5,3 tonnes par hectare et la production attendue est de 1961 tonnes de riz. La superficie mise en valeur en casier à cette date était de 19.454 hectares, soit un taux de réalisation de 99% contre un taux de 94,37% l’année dernière. La délégation a visité plusieurs champs, dont celui de Adama Coulibaly qui a été repiqué avec une repiqueuse semi-motorisée.
Après N’Débougou, Dr Mamadou M’Barè Coulibaly et sa délégation ont mis le cap sur Molodo, où ils ont visité le champ de Binkè Traoré qui ambitionne cette année de récolter 8 tonnes par hectare. Dans ce champ, le PDG et sa délégation ont été émerveillés par le travail abattu par le paysan qui a reçu les encouragements des responsables de l’Office du Niger.
C’est Kouroumari qui a été la dernière étape de la visite du PDG de l’Office du Niger. Comme dans les autres zones, à Kouroumari, les cultures sont au stade épiaison/floraison et présentent un bon aspect végétatif. La production totale attendue dans cette zone est de 240.604 tonnes de riz paddy.
SUR LA BONNE VOIE- Pour le PDG de l’Office du Niger, l’espoir est permis dans la zone de l’Office du Niger grâce aux efforts du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. « Ce que nous avons vu dans ces quatre zones prouve que nous sommes sur la bonne voie. Si l’on maintient cette tendance, l’Office du Niger pourra atteindre le million de tonnes de riz paddy qui est l’objectif principal de cette campagne agricole.
Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu sur le terrain », a estimé le PDG Coulibaly. Dans le même esprit, le ministre Nango Dembélé dira que l’usage dans la zone Office du Niger, d’équipements agricoles comme des repiqueuses manuelles et semi motorisées a permis de donner à la campagne un nouvel élan. Au cours de cette visite du PDG de l’Office du Niger, un sujet est revenu à plusieurs reprises dans les doléances des paysans. Il s’agit de la difficulté d’accès à l’eau dans les casiers de Kouroumari, Molodo et N’Débougou, un problème qui préoccupe les paysans de ces différentes localités.
A cet effet, le PDG de l’Office du Niger a précisé que le problème d’eau est causé par la destruction des réseaux d’irrigation par certains exploitants. «J’ai visité récemment les zones de production. Je me suis rendu compte que les paysans ont percé partout où nous avons travaillé sur les réseaux afin d’alimenter leurs parcelles au détriment des autres exploitants », a-t-il déploré. Avant d’ajouter qu’un réseau percé ne peut pas garder de l’eau.... suite de l'article sur L’Essor