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Gouina : Le ministre Malick Alhousseini sur le site du barrage
Publié le jeudi 12 octobre 2017  |  L’Essor
Signature
© Aujourd`hui par DR
Signature de la Convention de Financement de Construction de la Centrale Thermique de Kayes.
Le Ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick, ALHOUSSEINI a procédé le vendredi 17 février, à Paris, à la Signature de la Convention de Financement et de l’Accord Direct du Projet de Construction de la Centrale Thermique de Kayes pour un montant de 66,8 milliards de F cfa.
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Le coût de réalisation du projet est estimé à 436 millions de dollars soit 239,8 milliards de Fcfa

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, a visité, samedi dernier, le site du barrage de Gouina dans la région de Kayes. Il s’est ensuite rendu sur les lieux de concassage, à la centrale du ciment, au laboratoire, à la cité des ouvriers et à la direction de Sinohydro pour le projet hydroélectrique de Gouina. En outre, il a visité les logements des 6012 habitants des villages déplacés dans le cadre de la réalisation du barrage de Gouina à savoir : les villages de Banganoura, Foukara, Tambaloukoto et Talari. D’ailleurs, 107 habitations privées et des équipements collectifs dont 56 logements presqu’achevés sont prévus pour ces déplacés. La visite se situe dans le cadre des activités de l’OMVS.

Le montant total des fonds disponibles pour la réalisation des projets dans notre pays est estimé à 7,8 milliards de Fcfa dont 6 milliards sur le financement EXIMBANK du projet Gouina et 1,8 milliard de F cfa sur fonds propres de la SOGEM qui pourrait évoluer au fur et à mesure de la dotation du Fonds d’électrification rurale.

Le Haut commissaire de l’OMVS, Hamed Diane Séméga, qui était de la délégation a souligné que par la réalisation du barrage hydroélectrique de Gouina, l’OMVS ambitionne de valoriser les ressources en eau permettant le développement économique et social du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie et de la Guinée. Il faut noter que ce barrage se situe en aval du barrage de Manantali. Qui, depuis les années 60, constitue le système hydroélectrique de l’OMVS, a-t-il souligné. Par ailleurs, il a indiqué que la capacité de production de Gouina est estimée à 140 Mw et celle de Manantali à 200 Mw.

Un autre projet de construction de barrage hydroélectrique de 300 Mw sur le Bafing (Guinée) est en cours, a-t-il ajouté. « L’importance de la construction du barrage de Gouina réside dans le fait qu’il permettra d’ajouter au réseau interconnecté 140 Mw. Raison pour laquelle, nous faisons tout pour que ce contrat qui a été signé depuis très longtemps puisse aboutir », a-t-il dit avant de préciser que le coût du projet s’élève à 436 millions de dollars US soit un montant de 239,8 milliards de Fcfa.

La coordinatrice de la Cellule nationale de l’OMVS-Mali, Mme Ly Fatoumata Kane soulignera de son côté que la présente visite a permis de constater les conditions déplorables d’hébergement des ouvriers du barrage. Par conséquent, elle a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de les rendre conformes aux normes.

Le directeur général de la Société de gestion de l’énergie de Manantali (SOGEM), Tamsir N’Diaye a rappelé que l’OMVS a conçu trois barrages dont un à Saint Louis au Sénégal qui aide à l’irrigation, dessert en eau potable. Les deux autres sont au Mali (Manantali et Félou) en plus de Gouina en cours. Il a indiqué aussi que la SOGEM intervient sur trois axes majeurs à savoir : les volets énergie, hydro-agricole et la navigation. Qui font partie du programme de base de l’OMVS et ont été envisagés depuis sa création en 1972. Tamsir N’Diaye a indiqué que la réalisation des travaux du barrage de Gouina s’étale sur 42 mois et le projet est à sa phase de décapage.
Quant au ministre, il a expliqué que l’OMVS est l’aboutissement d’un long processus d’actions collégiales pour la maîtrise et l’exploitation rationnelle des ressources du fleuve Sénégal et de sa vallée, mettant en scène successivement depuis 1934, la mission d’aménagement et d’études du fleuve Sénégal, le Comité inter-Etat et l’Organisation des Etats riverains du fleuve Sénégal, puis l’OMVS. Il a salué l’Organisation qui a consacré l’essentiel de ses efforts à la construction de grands aménagements structurants durant ses trois premières décennies d’existence et s’est donné pour priorité de stimuler la croissance dans la sphère économique des collectivités vivant dans le bassin du fleuve Sénégal. C’est pourquoi dans ses projets et programmes, l’organisation entend désormais consacrer une attention particulière à la promotion des services de base dont l’électrification rurale, l’adduction d’eau potable, la santé, la reforestation ainsi que les aménagements hydro-agricoles et autres activités génératrices de revenus pour l’amélioration des conditions de vie des populations du bassin. Malick Alhousseini a encore, une fois de plus, rappelé que les priorités de son département consistent à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste plan d’installation de centrales solaires, hybrides (solaire/diesel) et hydro-électriques sur la période 2017-2018.

Le gouverneur de Kayes, Babahamane Maiga et les responsables locaux et communaux ont accueilli la délégation ministérielle à partir de la localité de Gouina.
Abdourhamane TOURé
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