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« Cela ne fait aucun doute. Seule l’alternance ouvrira de vraies perspectives à notre pays» dixit Modibo Sidibé président à la 3ème Convention nationale des FARE AN KA WULI
Publié le mardi 26 decembre 2017  |  Infosept
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© aBamako.com par Momo
Nouveau pole politique de la Gauche républicaine et démocratique
Bamako, le 27 février 2017 5 partis politique d`un Nouveau pole politique de la Gauche républicaine ont fait une union a la maison des Aines
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Le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI) a tenu le samedi 23 décembre 2017 à la Maison des Ainés sa 3ième Conférence nationale sous le thème « Pour l’Alternance en 2018, An Ka Wuli». A ses assisses, dont l’ouverture des travaux était présidée par le premier responsable du parti, M. Modibo Sidibé, ont pris part plusieurs délégués venus de l’intérieur du pays. Les participants à cette rencontre ont débattu sur l’état du parti depuis la dernière convention, sur la situation du pays et tracé les perspectives. Ouvrant les travaux de la convention, le président Modibo Sidibé s’est dit réjouit de l’arrivée du président ATT, après ses quelques années passées en exil à Dakar. Parlant du thème central de la rencontre, à savoir « pour l’Alternance 2018, An Ka Wuli» M. Sidibé révèlera : «cela ne fait aucun doute, seule l’alternance ouvrira de vraies perspectives à notre pays et à notre peuple. Et, je suis convaincu qu’avec enthousiasme et engagement comme aux premières heures, vous ferez souffler le vent du Renouveau démocratique et citoyen dont notre pays a tant besoin». Le président des FARE AN KA WULI a dépeint la situation du pays qui fonde l’exigence de l’Alternance, décrie les conditions à réunir pour la tenue de l’élection présidentielle et comment réaliser cette alternance. Ainsi, parlant de la situation nationale du pays, M. Sidibé a dénoncé, entre autres, les crises, l’insécurité, le pourrissement de la situation politique et la situation économique. Pour cela, il demande de mettre fin à un régime qui menace de mettre fin à l’existence de l’Etat du Mali. «L’alternance est indispensable si nous voulons nous éloigner du précipice vers lequel nous conduit cette majorité sans vision, ni cap et engager une véritable stabilisation structurelle de notre pays», a-t-il souligné. En outre, il indiquera que «réaliser l’alternance, c’est se rassembler mais, pas de se réunir autour d’une ambition personnelle et de quelques idées opportunistes». Pour lui, il ne s’agit pas davantage de réunir des intérêts, de regrouper des forces de mettre artificiellement des individus les uns à côté des autres. Mais plutôt, il s’agira de rassembler des volontés et d’être les catalyseurs d’un véritable renouveau démocratique et d’une refondation du pays. Il ajoutera : «nous voulons plus que défendre le pays mais le sortir du piège de l’insécurité, de la pauvreté, de la croissance économique sans perspective pour les jeunes. Dont, un grand nombre bascule dans l’attrait de l’émigration irrégulière avec tous ses drames. Le président des FARE AN KA WULI en appelle à la fédération des volontés pour ouvrir, avec lui, les vraies perspectives de changement et redonner confiance au Peuple Malien. « J’ai entrepris et je poursuivrai avec la plus grande détermination, les consultations et les discussions afin de construire l’alternative la plus crédible et la plus solide pour notre pays» dit-il. Parlant de l’élection présidentielle de 2018, il notera que son enjeu reste «le chemin de la grandeur, celui d’un Mali propre, fort, juste, réconcilié et solidaire».

Il conclura en avouant que nous n’avons plus droit à l’erreur : « Forçons l’histoire, parce qu’il n’y a aucune fatalité ou une prédisposition qui rendrait le Mali incapable de se donner des institutions stables et durables, des alternances pacifiques et une maturité démocratique exemplaire. Tout viendra d’ici, tout viendra de nous ou rien ne sera ! ».



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Table ronde nationale sur la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle au Mali



Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a organisé les 21 et 22 décembre 2017 une table ronde nationale sur la problématique de l’emploi qui est une préoccupation majeure au Mali. La cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre Ben Kattra, s’est déroulée au Gouvernorat du District en présence de ses collègues en charge de la Jeunesse et du développement industriel. On notait aussi la présence des directeurs nationaux du département en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Durant deux jours, les participants à cette rencontre ont réfléchi sur quelle stratégie adoptée face à la problématique du chômage pour un développement social inclusif. L’objectif de cette table ronde était de faire le diagnostic de la situation de l’emploi et de la formation professionnelle. Il s’agissait aussi de faire l’état des lieux de la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle au Mali. Cela à travers notamment l’identification des contraintes à la mise en œuvre des différentes politiques et stratégies adoptées dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle. En outre, les participants à cette rencontre ont pu également définir les pistes et approches de solutions, notamment en ce qui concerne le développement d’une offre de formation professionnelle et d’opportunités d’emplois dans les régions et le District de Bamako. A l’ouverture des travaux, le ministre Ben Kattra dira que «cette table ronde, tout en se présentant comme une auto interpellation sur nos actions de mise en œuvre des différentes politiques, programmes, répond à une demande du Conseil Economique Social et Culturel depuis 2014 et à celle du Conseil National de la Jeunesse du Mali». Il ajoutera que ce sont ces deux partenaires stratégiques qui ont demandé d’organiser les états généraux de l’emploi et de la formation professionnelle, face à la montée du chômage et du sous-emploi malgré les énormes efforts consentis en la matière. En outre, il notera que «les plus hautes autorités sont particulièrement préoccupées par le problème de l’emploi et du chômage à cause de la très grande jeunesse de la population et de son taux d’accroissement élevé qui est de 3,6% par an. Pour lui, selon les projections du BIT, la population active au Mali devrait continuer de croître à un rythme soutenu au cours des années à venir, entre 2,9 % et 3 % par an, soit environ 150.000 actifs. «Ce chiffre prend en compte les entrées sur le marché du travail ainsi que les sorties, pour des questions d’âge ou d’autres raisons. Cependant, le nombre brut des entrées est bien sûr beaucoup plus élevé. Il était estimé à 278.000 en 2010 et devrait atteindre 434.000 en 2031» a-t-il précisé. Pour atteindre les résultats, les travaux se sont déroulés en alternance entre la plénière et les travaux de groupe. Les participants ont travaillé pendant deux jours pour partager les conclusions des concertations régionales sur la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle. Les rapports des travaux de groupe seront ensuite exposés et validés en plénière. Sur la base des résultats de ces travaux, les principales contraintes à la mise en œuvre des politiques et stratégies ont été identifiées, mises en commun et des propositions de solution et de recommandations ont été faites.

Pour rappel, la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle constitue une préoccupation majeure des autorités. L’Etude nationale prospective «Vision Mali-2025», adoptée par le gouvernement fait ressortir des perceptions dans le cadre de l’emploi et de la formation professionnelle. Le Mali connaît aujourd’hui un chômage très important aussi bien des diplômés que des jeunes non formés. Selon les résultats des études, très souvent, les formations dispensées ne correspondent pas aux besoins du marché de l’emploi et rien n’a été presqu’envisagé pour remédier à cette situation qui a comme premières causes l’inadéquation entre formation et emploi, le manque de qualification des diplômés et l’exiguïté du marché. Pour le ministre Ben Kattra, «cette situation doit être revue. C’est pourquoi les aspirations pour la baisse du chômage grâce à la politique de promotion du secteur privé et à l’adéquation entre la formation et l’emploi, au développement de la formation technique ne manquent pas au niveau décisionnelle. Cela, à travers l’instauration et l’opérationnalisation du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP 2002-2007), du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP 2007-2011) et du CREDD 2016-2018.

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Les questions migratoires au cœur d’un débat entre le ministre Abdramane Sylla et les étudiants



Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des Migrants, le ministère en charge des Maliens de l’extérieur a organisé le jeudi 21 décembre 2017 à la Faculté de Droit privé une conférence débats sur le thème : «enjeux et défis de la migration». Présidée par le ministre Abdrahamane Sylla, la conférence s’est déroulée en présence de l’altermondialiste, Mme Aminata Dramane Traoré, du doyen de la Faculté de Droit Privé, du corps professoral et de nombreux étudiants dudit établissement. Pour le ministre Sylla, ce débat à l’université c’était pour essayer de dépassionner la question de la migration qui occupe aujourd’hui le devant de la scène internationale. Surtout avec la vente aux enchères de migrants en Lybie. Reconnu comme un phénomène naturel et vieux, le ministre Sylla pense que le thème de la migration reste scientifique, car lié soit à l’économie, à la sociologie et au droit. D’où son appel aux scientifiques et universitaires de s’en approprier et de développer le thème. Les débats ont permis de faire comprendre que la migration est ancienne et reste un atout dans le développement des Nations.

Pour le ministre en charge des Maliens de l’extérieur, les raisons de la migration sont nombreuses. Il y a d’abord la soif de la découverte géographique, la pauvreté, le chômage, la famine. Ensuite, nous avons les conflits comme cause de la migration, avec la guerre un peu presque partout à travers le monde, comme la Syrie, l’Afghanistan, la Libye et autres.

S’agissant des solutions, le ministre Sylla dira qu’ils sont de deux ordres. D’abord, il s’agira de travailler avec les associations des jeunes à travers des projets pour la création d’emploi et de richesse pour pouvoir retenir la jeunesse. Ensuite, le département travaillera pour le retour et la réinsertion des migrants. «Cela fait mal que les bras valides soient toujours à l’extérieur et que les cerveaux quittent le pays pour aller servir ailleurs. Aujourd’hui, il est temps qu’on s’interroge par rapport à cela. Et, il faut qu’on accepte que notre pays ne peut être développé que par nous-même et croire en ses potentialités. S’il faut en souffrir que nous souffrons mais qu’on crée la richesse pour la génération» souligne-t-il. Pour cela, il invite l’implication de tout un chacun, d’où le choix de la Faculté de Droit privé pour abriter cette conférence afin que les universitaires s’en saisisse de la question pour trouver une solution.

Par ailleurs, le ministre Sylla n’a pas manqué de lancer un appel aux pays européens afin d’accepter de délivrer les visas pour diminuer l’immigration illégale et les morts dans le désert ou la méditerranée.

Quant au Pr Aminata Dramane Traoré, elle a fait savoir que le véritable problème de l’Afrique est qu’elle n’a pas d’économie ni de marché et qu’elle reste victime de ses richesses et de son sous-sol. Pour inverser la tendance, il faut, selon elle, faire preuve de maturité politique. Elle expliquera que les africains doivent changer de modèle tout en inversant les flux financiers en consommant ce que nous produisons. Aussi, pour elle, dans cette situation, les intellectuels et les artistes ont un rôle important à jouer.

Il importe de retenir qu’au cours de cette conférence, l’assistance a eu droit à la projection d’un film sur les conditions de la traversée de la mer par les migrants.

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INSECURITE ROUTIERE : Le Mali enregistre au moins dix mille victimes par an dont 35% à Bamako



Pour contribuer à l’amélioration rapide et durable de la sécurité routière au Mali, le Ministère en charge de Transport avec le soutien de la Banque Mondiale a organisé, du 21 au 22 décembre 2017 à l’hôtel Salam de Bamako, un atelier de validation du document de stratégie nationale de sécurité routière 2018-2027. La cérémonie d’ouverture présidée par Sina Sanogo, secrétaire général du ministère en charge des Transports a eu lieu en présence de Zie Ibrahim Coulibaly, représentant de la Banque Mondiale ainsi que plusieurs autres personnalités. Selon Zie I. Coulibaly, au Mali, malgré des statistiques peu exhaustives sur les accidents de la circulation, il est enregistré par an au moins 10 mille victimes avec une forte concentration dans la région de Bamako (près de 35%). Aussi, il est établi que ces victimes se comptent surtout parmi les piétons, les usagers des engins à deux et trois roues. Il a ajouté que près de la moitié d’entre elles ont entre 15 et 34 ans, la frange plus représentative de la population active du pays. Quant à Sina Sanogo, il dira que le plan d’action prioritaire prévu sur une période de cinq ans (2018-2022) prend en compte les insuffisances, lacunes et difficultés identifiées dans le diagnostic établi de la situation de sécurité routière. Il privilégie les interventions à résultat rapide, significatif avec effet durable répondant aux priorités de la sécurité. Le plan assure également, selon Sanogo, une progression vers la réalisation de la vision du gouvernement. La mise en œuvre du plan d’action, explique le secrétaire général du ministère en charge des Transports, devrait permettre de réduire le taux de mortalité à environ 18,5 pour 100 mille habitants soit une réduction de 25% en 2022. Dans ce cadre, dit-t-il, les mesures envisagées visent entre autres, à : rendre les routes plus sûres ; assurer une meilleure sécurité des véhicules ; inciter les usagers de la route à un meilleur comportement ; améliorer et renforcer les services d’urgences.

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