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Application de l’accord de paix au Mali : le temps presse
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  Le monde.fr
Marche
© aBamako.com par A S
Marche Contre La France
Bamako, le 10 janvier 2018 une Marche Contre La France a eu lieu devant l`Ambassade de France
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Alors que le calendrier électoral de l’année est très chargé, les violences quotidiennes perpétrées par les groupes armés continuent de déstabiliser le pays.


Pour sa première visite au siège des Nations unies depuis son retour à la tête des affaires étrangères maliennes, Tiéman Hubert Coulibaly devait se douter qu’il ne bénéficierait d’aucun état de grâce lié à sa récente nomination, le 31 décembre 2017. Son pays va mal et les casques bleus de l’ONU en paient le prix du sang d’une manière récurrente au sein de la mission de paix la plus meurtrière de toutes celles déployées dans le monde – plus de 130 morts depuis 2013. A l’aube d’une année électorale incertaine, la sécurité se détériore au gré des assauts de nouveaux groupes armés surgis depuis la signature, en 2015, d’un accord de paix qui patine.

A New York, Tiéman Hubert Coulibaly a donc pu mesurer l’exaspération du Conseil de sécurité de l’ONU. Celle-ci a pris la forme d’une déclaration au ton très ferme préparée par la France et adoptée à l’unanimité, mercredi 24 janvier. Le texte fait état d’un « sentiment partagé d’impatience au regard des délais persistants dans la mise en œuvre de l’accord de paix » conclu à Alger entre le gouvernement malien, les séparatistes touaregs et d’autres groupes armés.

Il avait alors fallu tout le poids de la communauté internationale pour arracher une signature censée mettre un terme à la guerre ouverte en 2012 et qui aurait fait éclater le pays sans l’intervention militaire française « Serval » de janvier 2013. Dans le sillage français, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), qui compte près de 13 000 soldats et policiers ainsi que 1 200 civils, a été déployée. Sans compter les soldats français de l’opération « Barkhane » qui traquent les djihadistes dans tout le Sahel, et au Mali en particulier.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/26/application-de-l-accord-de-paix-au-mali-le-temps-presse_5247469_3212.html#CpcIba4USu55QjiT.99
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